Le blog d'eve anne, Madrid.



  Fanny



 

 

 

 

 

Magali ne répondit pas et s’allongea près des filles qui semblaient ne pas avoir remarqué son entrée. Elle caressa ici une fesse, là un bout de sein dressé, le creux des reins de Fanny qu’elle trouvait particulièrement séduisant. Elle finit par s’allonger à coté des deux filles qui ne lui portaient aucune attention. C’est à ce moment que Nelsonne commença à lui lécher le sein de sa langue râpeuse. Magali surprise, se laissa faire. Pour la première fois, elle s’aperçut que quelque chose n’allait pas, quand elle sentit la langue de Nelsonne approcher de son intimité. Elle se leva d’un bond et partit dans sa chambre. Entre-temps, les journées se passaient agréablement. Personne ne faisait allusion aux soirées agitées des jours précédents. Madame Philipson était toujours très élégante, le chemisier tendu à craquer, boutonné jusqu’en haut, coiffure courte mais soignée, Les sœurs, étaient de bonne humeur quand elles pouvaient s’accrocher à leur maman. Mrs Philipson aimait cet amour filial. Dans ces moments là, elle arborait un sourire magnifique, qui illuminait son visage d’un ciel nouveau. Ce jour là, elles accompagnèrent Mr Philipson à sa partie de Golf, et la journée se passa très agréablement, après un lunch au club-house occupant toute une aile d’un immense château.

 

Après une si belle journée au grand air, Magali était sûre de passer une nuit calme et sereine. Elle se trompait .Tommy fit une nouvelle tentative, qui, bien qu’il prît plus d’attention à sa partenaire, échoua de nouveau. Et comme l’excitation de Magali était au maximum, elle se dirigea vers la chambre de Jessica Philipson. Á son grand étonnement, Jessica était seule. « Entre Magali, je t’attendais. J’ai demandé aux filles de bien vouloir nous laisser ». Magali sourit, elle se sentit à la fois flattée, mais aussi intimidée. Pourtant ce fut avec beaucoup de douceur que Jessica l’accueillit et la caressa longuement. Magali eut soudain une envie qu’elle entreprit de satisfaire aussitôt. Elle glissa doucement sur la couche, pour atteindre de sa bouche les secrets de sa maîtresse. Celle-ci ne la repoussa pas, elle dirigea elle-même le visage de Magali au plus profond de sa douceur. Elle s'abandonna totalement. C’était la première fois pour Magali, Elle fut surprise par la fraîcheur du contact, par le parfum et la douceur de la peau. Magali découvrait un univers de satin et de soie. Elle trouva vite le moyen d’apporter le plaisir à sa partenaire, qui se laissa emporter tout au bout de ses délices. Il lui sembla que Jessica avait crié. Elle n’oserait l’affirmer, car elle avait encore la tête enserrée et totalement isolée du monde extérieur. Elle sentit son ventre brûler au moment où Jessica repoussait doucement son visage. Un sentiment de frustration la surprit, mais elle n’en dit rien. Elle sentit une présence et se retourna. Fanny était là debout, l’air courroucé. « Maman ! Tu n’as jamais voulu que je te caresse de ma bouche et tu le permets à Magali ! » Et Jessica de répondre avec logique : « Mais ma petite Fanny, Magali est une étrangère, elle ne fait pas partie de notre famille, ça ne serait pas convenable. Allez, calme toi et viens te nicher » Et Fanny prit sa place, engloutit voluptueusement le téton en tenant le sein à deux mains. Magali souriait et du coin du drap s’essuyait le visage. Fanny sans rancune prit la main de Magali, et avec autorité la plaça entre ses cuisses. Quand Magali retourna se coucher il était tard, elle était épuisée, elle s’endormit aussitôt. Á son réveil, quelle ne fut pas sa surprise de voir Tommy dans le lit, à coté d’elle. Il dormait, ou faisait semblant. Magali glissa une main assurée sous la couette, trouva l’objet convoité, et commença à lui donner vie. Quelques minutes plus tard Tommy quittait la chambre plus vexé que jamais. Magali n’y prêta plus attention. Elle était sûre d’avoir fait comme il fallait.

 

La fin du séjour linguistique de Magali à Londres touchait à sa fin. Cela l’attristait. Son vocabulaire ne s’était pas tellement enrichi, sauf peut être de quelques expressions qui n’étaient pas, à proprement parler, du langage courant. Elle allait d’ici peu, retrouver sa famille, sa chambre, ses objets familiers, et surtout Miss Donelly à qui elle aurait du mal a raconter son séjour. C’était l’avant-veille de son départ le jour où Jessica réservait ses charmes pour son mari. Elle alla retrouver les sœurs dans la chambre, et commencèrent toutes les trois un récital de baisers et de caresses. Magali maintenant savait comment satisfaire ses amies, et elle osait en prendre l’initiative. Nelsonne était au bout du lit et se léchait avec frénésie. Tommy arriva, s’installa dans le fauteuil et regardant la scène, commença à se donner du plaisir. Dans la chambre de Mr Philipson, Jessica était blottie contre son mari. Ils étaient nus tous les deux, et de la main droite, elle entretenait chez son bonhomme un désir évident. Au pied du lit, un écran plasma de grande dimension retransmettait la scène qui se déroulait dans la chambre de Jessica, Une caméra, parmi d’autres. Celle ci, discrètement placée au dessus de l’armoire, dans l’axe du lit enregistrait tous les ébats de la petite famille. Mr Philipson la zapette en main, pouvait passer d’une camera à une autre, comme on change de chaîne télé, et il ne s’en privait pas. Jessica regardait elle aussi l’écran avec un visage attendri et heureux.  « Elles sont belles mes filles » dit elle avec fierté ! « Magali n’est pas mal non plus » rétorqua le Monsieur ! « Mon cochon ! Si je te laissais faire tu te la ferais bien ! » Mr Philipson s’en défendit, et poursuivit : « Je ne suis pas pour les détournements de mineures, mais avoue qu’elle est super bien roulée » Jessica ne pouvait pas dire le contraire, elle était la seule à pouvoir en convenir. Une pression sur la zapette, et la caméra suivante montrait Tommy au moment suprême de son plaisir.  « J’aime beaucoup ton fils aussi, dit elle,il est très viril, il a de qui tenir ! – n’est ce pas ? » Et pour ce compliment il lui fit une baiser sur le front. Elle éteignit l’écran, et tous deux, dans une excitation exacerbée sombrèrent dans le stupre et la fornication. Le lendemain, c’était le dernier jour, Au programme, balade en calèche dans la forêt. Magali n’était pas contre, mais elle se demandait si enfin Tommy arriverait à lui donner les sensations qu’elle attendait vainement depuis deux semaines. Le soir venu, Magali porta un soin particulier à sa toilette, Savon parfumé, coiffure inspirée, eau de toilette poivrée, si elle avait pu mettre un philtre dans son verre, elle l’eut fait sans hésitation. Lasse d’attendre, elle était persuadée qu’il ne viendrait plus. Avec un peu de regret, elle prit le chemin des quartiers de Jessica. Finalement elle avait beaucoup d’affection pour Tommy, et ne lui tenait absolument pas rigueur de ses échecs successifs. Quand elle ouvrit la porte de la chambre. Un scénario imprévu   lui sauta au visage. Tommy était assis au bout du lit, et ses jambes écartées reposaient sur le sol les mains posées en arrière. Anne était derrière lui, accoudée à ses épaules, et regardait sans en perdre une miette Jessica à genoux qui dévorait savamment le sexe de Tommy. L'autre soeur était sur le coté caressait le chien et  regardait la scène attendant patiemment qu’elle se terminât pour retrouver sa maman assouvie. Magali qui d’un regard avait enregistré la scène, avançait, fascinée à la vue de la croupe offerte de Jessica. Elle aurait bien fait une caresse en passant, mais le souci de discrétion l’emporta. Tommy arriva au bout de son effort dans un spasme violent, qui ne dérangea pas Jessica. Celle-ci, dans le souci du travail bien fait, lécha jusqu’à la dernière goutte, la liqueur parfumée du garçon épuisé. Elle se redressa lentement avec élégance, en s’écriant sans complexes : « J’adore, Tommy, il est beaucoup plus sucré que celui de ton père » et Tommy de rétorquer tout de go, « Je sais maman, Anne et Fanny me l’ont déjà dit » Jessica partit à rire aux éclats et, ce faisant, se tourna vers l’armoire, leva les bras et passa les doigts dans ses cheveux décoiffés. Elle savait qu’en faisant ça, elle offrait à la vidéo une vue de sa poitrine amplifiée par l’effet de plongée. Elle fit un baiser en direction de la caméra parfaitement dissimulée. Au bout de l’électronique, l’homme le reçut avec un sourire, et continua son œuvre jusqu’à l’épuisement.  Le lendemain ce fut le départ. Valises, Limousine, Gare de Waterloo, le monde, les quais, les larmes au rendez vous, cette odeur particulière d’ozone et de poussière, Magali s’arracha à l’affection, (ou la reconnaissance ?) de la famille Philipson. Le train démarra dans un souffle presque inaudible. Il s’arrêta trois minutes en gare de Haute Picardie, surnommée gare des betteraves par les gens du coin. Durant le trajet, tous les souvenirs tournaient en boucle dans sa tête. Elle ne regrettait rien, elle avait été comblée par ce séjour à Londres. Elle savait que ses parents et ses sœurs étaient encore en vacances, et c’est avec surprise, qu’elle retrouva Miss Donelly au bout du quai 5 de la gare du Nord. Magali, surprise, se jeta au cou de sa prof, la trouva plus jolie que jamais, et bras dessus bras dessous se dirigèrent vers la sortie. Miss Donelly lui demanda de suite : Alors ? Et ton anglais ? Devant l’air dépité de la jeune fille, elle partit à rire, tout en serrant la pauvre Magali sur sa poitrine libre et souple sous une fine mousseline blanche bordée de broderie (anglaise !) « J’ai bien fait de te recommander cette adresse dit elle sans arrière pensée »   Miss Donelly, n’avoua jamais à Magali que l’an dernier, aux vacances, elle avait passé deux semaines, chez les Philipson. !

 

Mer 18 jui 2007 Aucun commentaire