Je me hasardai à risquer une main sous son pull. Elle ne se
défendit pas, je la sentis frémir, sa peau était soyeuse et chaude, je remontai doucement et rencontrai finalement un bonnet de soutif bien rond, bien tendu, assez volumineux .C’était à
la fois tendre et ferme, j’avais les yeux au bout des doigts, pas un détail de la dentelle ne m’échappa, je contournais sur le coté je lui caressais le dos, et je remontais la main
doucement vers l’agrafe du soutien gorge. Entre le pouce et l’index je la fis sauter sans difficulté. J’avais alors les deux mains sur le dos mis à nu que je caressai
doucement. Je revins doucement sur le devant, et j’étais au contact des seins libérés. La sensation ressentie au toucher de cette peau tendre, me fit frémir des pieds à la tête. Les seins
nus avaient gardé leur jolie forme, comme avec un soutif qui serait invisible.
Ils étaient ronds et lourds, la peau souple, les tétons durcis. Je caressais doucement l’aréole, de plus en plus doucement, jusqu’à
seulement frôler les petites aspérités.
« J’adore tes caresses » En disant cela, elle posa sa tête sur
ma poitrine et, en fermant les yeux attendit que mes caresses la conduisent au plaisir que je sentais monter en elle. Cela dura, dura, dura, il ne semblait pas que ça puisse prendre fin.
Et c’est à ce moment qu’un connard vint se garer tout près. Très vite je pris la main de Joëlle et l’entraînai dans le petit bois. Nous marchions en nous tenant par la taille. Nous
marchions sur un tapis de verdure constellé de fleurettes blanches. Je m’aperçus tout de suite que la ramure des arbres n’en étant qu’au début du printemps, ne pouvait nous dissimuler
tout à fait. Alors je me collais au dos de Joëlle, et ouvrit le pantalon par le devant, je glissais la main entre ses cuisses serrées. Elle était épilée, j’en fus contente, et ma caresse
insidieuse lui faisait visiblement beaucoup d’effet. L’autre con de mec nous avait suivi et matait sans vergogne nos ébats amoureux. Je n’étais pas exhib je l’ai dit, mais à vrai dire
cela me laissait indifférente .Seul comptait pour moi le corps et le plaisir de joëlle. Elle ne pensait pas comme moi, elle se dégagea doucement, se rhabilla au mieux en
disant :
« Je crois bien que mon pantalon sera
tâché »
Elle se dirigea vers le monsieur qui était visiblement dans tout ses
états, et lui dit d’une voix très calme : « Toi tu disparais où je te démolis le portrait » .Son ton était si calme et si déterminé que l’homme en fut impressionné. Il
ne demanda pas la démonstration, et s’enfuit tout courant.
« Tu es folle lui dis je, il aurait pu être
dangereux ? »
« Ne t’inquiète pas c’est moi qui suis dangereuse, j’ai les moyens
de ce que je viens de dire : Médaille d’argent championnat de France 2002 karaté »
Ce fut à mon tour d’être impressionnée. N’empêche que le type
raconterait demain à ses copains qu’il avait surpris deux gouines qui se faisaient plaisir dans le bois de Tilloloy, et personne évidemment ne le croirait.
Les nuages avaient assombri le ciel, il faisait maintenant frisquet. « On va se quitter » me dit-elle d’un ton
fataliste. « Oui dis je, toutes les bonnes choses ont une fin »
Elle rappela son chien : « Ducon vient ici » Et le chien
qui connaissait bien son nom arriva au galop et d’un seul bond sauta dans la voiture .Elle lui servit quelques croquettes, de l’eau dans une gamelle, pendant que j’enfilais mon blouson de
daim, souvenir d’Espagne. Le chien bien sûr renversa la gamelle d’eau dans le coffre. « Quel abruti cet animal, je vais l’épiler s’il continue »
« Si je te donne un numéro tu
m’appelles ? »
« Evidemment, je te donne le mien aussi, tu m’appelles quand tu
veux, on a encore plein de choses à se dire »
« J’habite Compiègne, à une demi-heure d’ici. Je suis mariée, mais
je peux m’arranger »
« J’habite Chantilly dit elle, je suis célibataire, j’ai un ami qui
vient me voir de temps à autres, mais bon, je ne suis pas en manque, c’est un bon amant, mais je préfère les femmes »
« On s’arrangera un rendez vous au
téléphone »
« Ok, tu passes devant je te suis, je penserai à toi tout le temps,
tu es douce, je suis comblée » j’avais à peine fini de l’embrasser qu’elle démarra, je la suivis des yeux, elle avait le bras levé à la portière, en signe d’au
revoir !
« Eh ça commence fort » me dis-je.
Tout au long du trajet, je fredonnais la
chanson :
« Les filles sont jolies dès que le printemps est
là »
Et je ne quittais pas des yeux les feux du Scenic .Quand je pris la
sortie de Ressons sur Matz, je lui fis quelques appels de phares auxquels elle répondit par des warnings répétés. Ce n’est que sortie de l’autoroute que je me sentis bien seule et
abandonnée.
Quelques jours passèrent, j’hésitais à l’appeler, je ne voulais pas
avoir l’air de la harceler. Pourtant c’est vrai que nous avions ensemble quantité de choses à découvrir, de passions à exploser, d’amours à vivre à deux. Je ne pensais plus qu’à elle, je
rêvais la nuit de ses baisers, je sentais ses seins sous mes doigts, et la cambrure de ses reins sous mes caresses.
Joëlle, la première prit le téléphone. J’en fus extrêmement touchée, et
je sentais mon cœur battre très vite. La conversation fut tendre, presque feutrée. Les mots coulaient avec douceur, et la conversation finie, j’étais encore plus amoureuse, plus désireuse
de la revoir au plus tôt. C’était pour le surlendemain, le rendez vous était pris dans le parc du château de Chantilly, j’espérais très fortement que nous irions plus loin, que nous
passerions plus de temps ensemble. Dans les couples de femmes, l’entente physique joue un rôle important, on ne peut pas tricher. Il est utile de se connaître très vite, pour que si
déception il y a, ou simple mésentente, la séparation en soit facilitée. C’était du moins mon avis, un avis que beaucoup de femmes partagent, celles qui n’ont pas besoin de préliminaires
fastidieux pour faire monter l’adrénaline. L’attente fut longue, mais joyeuse. Le lieu de rendez vous était bien choisi. Le cadre du château, cerné de ses fossés aux carpes énormes, la
forêt toute proche, aux hêtres rouges. C’est avec fébrilité que je la retrouvais, vêtue d’un pull gris, épais, à grosses torsades et col roulé, d’un Jean et de bottines. A la voir ainsi,
je compris qu’une balade était programmée. Je regrettais malgré tout que ce pull me cache ses formes avantageuses. Souvent les filles à forte poitrine ajoutent encore du volume avec des
pulls épais .C’est assez curieux….
Je laissais ma voiture devant l’entrée du château et nous nous
enfonçâmes dans la forêt avec le Scénic. Le chien n’était pas là, je pense qu’il devait être aux arrêts dans une niche puante.
Direction les étangs de Commelle, près du petit château de la Reine
Blanche, un endroit très prisé des amoureux (ses). Il faut dire que le lieu est très romantique, bucolique à souhait, et d’un calme serein. Il faisait beau, le soleil jouait à cache cache
avec les branches des arbres bordant la petite route, j’avais ouvert un peu la glace, l’air n’était pas froid, je la regardais, elle conduisait doucement en souriant, sans doute pour
faire le moins de bruit possible, ou tout simplement pour faire durer le plaisir. Je me rapprochais d’elle, et glissais une main sous le pull .Elle avait les seins libres, et je ne m’en
étais pas aperçu avant. J’étais étonnée, d’habitude je le remarque tout de suite. Je me fis légère, mais entreprenante, elle accentua son sourire.
« Tu as les mains froides » me dit-elle !
« Oui, c’est pour ça que je veux me les réchauffer » Cela
n’avait pas l’air de la gêner pour conduire. On croisa quelques rares voitures, je ne sais si l’une au moins nous remarqua. Mes caresses ne cessèrent qu’à l’arrivée de la voiture, sur un
petit park près de la petite écluse rouillée.
Elle prit dans le coffre un petit sac à bretelles qu’elle balança
naturellement sur son dos.
« Tu as préparé le goûter ? »
« En quelque sorte » dit elle,
« J’espère que tu aimeras »
Suivi d’un éclat de rire joyeux…
« J’aimerai sûrement, je suis
affamée »
On prit le premier chemin qui se présenta, on marcha cinq minutes, on
prit le premier à droite. De chemin cela devint un sentier, de sentier, une sente, et de la sente, rien du tout, la jungle ….Les fourrés étaient denses, l’isolement
total.
« Tu es sûre que l’on est pas perdues ? » risquai-je
timidement !
« Je suis sûre, je ne me suis jamais perdue, au pire on attend la
nuit et on suivra le chemin des étoiles !»
« Mais s’il y a des nuages ? »
« On attendra qu’il n’y en ait
plus »
« Et que fera-t-on en
attendant ? »
« L’amour ! »
« Et après ? »
« L’amour. »
« Ok cela me convient ! »
Joëlle ouvrit le petit sac, elle en sortit un duvet enroulé serré,
qu’elle déroula sur l’herbe tendre, tant pis pour les pervenches. .C’était un duvet à deux places, et le plus drôle est que le tissus extérieur était imprimé façon camouflage
militaire.
« Quand on sera la dessous, même les biches ne nous verront
pas » Elle était joyeuse, semblait heureuse, avec son éternel sourire éclatant, elle me
regardait avec des yeux pétillants, sûre de son charme. Joëlle pratiquait la séduction à merveille, elle sentait sans doute, l’effet qu’elle faisait en moi, elle dirigeait parfaitement le
jeu, et je me laissais conduire avec délices.
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