Le blog d'eve anne, Madrid.
Celles dont on rêve
Magie des courbes infinies
Des parfums de forêts
Au goût de sable
Aux couleurs édéniques.
Corps reflet de lune
Scintille de la nuit
Satin de peau
Caresse du visage
Son corps de liane
Ondule sous mes doigts
Ses lèvres gourmandes
Me goûtent, affamées
Et ses seins de bonheur défient le ciel
Noire argentée de lumière.
Son parfum me respire
Son souffle m’enchaîne
A ses ombres mouvantes.
Souviens-toi de la façon dont je t'aimais...
Moi, ne suis-je rien dans ta chair ? Si jamais
Tu sanglotas mon nom dans l'instant sans défense,
Souviens-toi de ce cri suivi d'un grand silence.
Hanches bleues de ciel
Visages aveuglés de vent
La joie des couleurs sombres
Sur des lignes de pureté.
Elégance et fragilité des contrastes
Devant mes yeux émerveillés
Un tourbillon de désir de sentir
De toucher de vivre et puis d'aimer.
(même si tu aimes, je te fais la bise aussi.)
Dans le feu de ta main
En secret se repose
Le présent recueilli
Caressés par le vent
Tes mots ultimes
Viennent glisser sur le flanc
Invisibles et jongleurs
Brillent encore et toujours
Sur tes rives joyeuses
Emportés par la vague
Ce très long désir
De
si loin retenu
Spontanés
Ses mouvements
Du désir
Sur les lignes
Sur le cœur
Les mots fous
Fous d'amour
Plein de maux
Plein d'images
S’abandonnent
Un baiser pour chant d'amour
L'esprit d'un oiseau
Sur ton épaule
Ondoie
plus avant
Pas très loin, tu sais,
Un sourire amical sur la Terre
Un simple sourire
À
la recherche de quoi
D'un regard ?
Dans le profond de la nuit
Une lune incertaine maraude
S'immisce au creux de l'âme
Embrasse les étoiles
Embrasse le doute
Sur une portée d'air frais
Délaissant la nuit
Quand s'ouvre le jour
L'œuvre caressée
Rencontrée sur la voie
Portée sur l'horizon
S'insinue dans mes veines
S'incruste dans la mémoire
Inspirante humanité
Du poids des regards
Bord de mer
Bord de chair
Reflets
chargés de vie.
Sur les ébats décomposés
En cette chambre fluide et close
À l'ombre
Entrelacées
dans un désir
Jusqu'aux abysses de nous
Ce songe dénudé
D'un
doux mensonge
Me ronge
Émois derrière la porte
Deux âmes en moi
Me
portent
Pauvres amantes
Je suis amoureuse d'une terre sauvage
Un sorcier vaudou m'a peint le visage
Son gri-gri me suit au son des tambours
Parfum de folie, magie de l'amour
Dangereuse et sensuelle, sous ta pluie sucrée
Panthère ou gazelle je me suis couchée
Au creux de tes griffes je suis revenue
A l'ombre des cases je ferai ma tribu
J'ai envie de danser comme toi
De m'offrir à ta loi
De bouger à me faire mal de toi
Et d'obéir à ta voix
Rose Laurens.
La femme n'est victime d'aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux
Le bonheur : comme une raison que la vie se donne à elle-même On ne naît pas femme : on le devient La femme est tout ce que l'homme appelle et tout ce qu'il n'atteint pasLes femmes se forgent à elles-mêmes les chaînes dont l'homme ne souhaite pas les charger.
La beauté se raconte encore moins que le bonheur.
Pero espérame,
guárdame tu dulzura.
Yo te daré también
una rosa.
Ninguna más, amor, dormirá con mis sueños.
Irás, iremos juntos por las aguas del tiempo.
Ninguna viajará por la sombra conmigo,
sólo tú, siempreviva, siempre sol, siempre luna
Rose est revenue....