Le blog d'eve anne, Madrid.

  

            Nous avions l'habitude d'attendre le festival de Cannes avec plaisir. Une semaine de parade sur le tapis rouge, où l'on pouvait admirer les plus jolies femmes du cinéma mondial, dans des robes souvent extravagantes,et toujours originales. Le décor toujours le même, était quant à lui toujours décevant. Cette moquette sans valeur et cette forêt d'escabeaux n'ont vraiment rien pour enluminer la fête.  Mais cette fois-ci, ce fut une grande déception pour moi. Quelque soit le contenu des oeuvres présentées, et récompensées, il me parait totalement anormal, in-con-venant et lamentable que l'on se serve de ce lieu magique comme d'une tribune politique de bas étage. La vulgarité a fait son apparition au Festival de Cannes, j'ai bien peur que ça ne s'arrête plus. Que le prix soit acquis ne veut pas dire que l'audience soit réceptive au pong levé.

C'est proprement détestable.

              La palme d'or ayant été attribuée et je suppose méritée, (je ne le saurai jamais car je n'irai pas voir le film.) Je me suis réjouie malgré tout de constater qu'elles étaient venues, qu'elles étaient toutes là, à commencer par la plus célèbre actuellement, la plus class de toutes, la très belle Charlize Théron. A tout juste quarante ans, cette Sud-Africaine a commencé sa carrière timidement, mais très tôt,elle fut remarquée et classée parmi les plus belles stars de la planète. Consacrée par Dior qui se trompe rarement, elle a son étoile sur le  "Walk Of Fame d' Hollywood" .... Sophie Marceau nous a fait grâce cette année du téton sauveur, Mais nous avons eu d'autres belles surprises...                          Témoin ce joli mannequin de 19 ans, Bella Hadid, Neerlando-Palestinienne.... Sa présence a "scotché" tous les spectateurs. Une fille magnifique, d'une élégance remarquée, aux mensurations parfaites. Voilà qui remet les compteurs à zéro pour un Festival réussi. Souhaitons-lui une réussite perpétuelle, et un prix aux JO  en tant que brillante cavalière.               Je vous l'avais dit, elles étaient toutes là, je vous fais grâce d'Azoulay, la ministre adoratrice du rap de Verdun, et j'ai sélectionné pour vous la joyeuse Polony qui aurait pu venir avec son joli décolleté plutôt qu'avec ces horribles chaussures !!!! Tout est bon pour se faire remarquer ! Au moins elle n'aura pas fait appel à la haute couture, un peu d'ordinaire ne tue pas, et quand elle laisse son langage philo au vestiaire, tout va bien ! Je t'embrasse Natacha, belle poetesse, rare de nos jours !               Et le soleil s'est couché sur Cannes. On a rangé les escabeaux, roulé la moquette, et développé les photos souvenirs. Espérons que l'an prochain le poing soit retombé et que le sourire soit revenu.