| Octobre 2025 | ||||||||||
| L | M | M | J | V | S | D | ||||
| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | ||||||
| 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | ||||
| 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | ||||
| 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | ||||
| 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | ||||||
| 
 | ||||||||||
    Rencontre en forêt
    
    
    
 J’ai fait une sortie  hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai
    pris mon VTT plutôt que le vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4x4.  J’ai eu l’impression
    que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait, qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il
    faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . .
    
    La Devise du Québec
    
    
    Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée,
    les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête
    nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l'air glacé. Il n'avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de
    papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l'homme le plus heureux de la terre..............................
    
    Le Testament de Benjamin Briggs
    
 
  
    Les arbres du Square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles.
    Florane-Marie D'Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l'air était encore frais. Elle tenait
    bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d'hiver. Florane était la fille d'un diplomate  français décédé au cours de l'hiver dernier. Après un séjour de trois ans en
    Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans......................
    
    Les Jours de Liesse.
    
    
    Il faisait un temps superbe ce jour là. Dans la petite bourgade de Saint André, ce village touristique de Haute Provence près du lac du Castillon, la saison
    touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c'était déjà les vacances, mais pour
    d'autres, le travail était encore d'actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, le bourg est à neuf cents mètres d'altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie.
    Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. . .
    
    
    La Chapelle Saint Domice
    
    
    
    Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait
    l'enfer.
    Elles étaient amies de longue date, ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes, était en réalité un grand amour partagé. Karen et
    Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là,  elles avaient encore quelques années à
    travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose.
    
    Noire d'écume
    
    
    
    Les voyages sont sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas pensé réellement, ou alors, ce n'était pas
    l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le plus. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, ou dans ce pays ou un autre, est pour moi
    le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas à priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut apprendre l'envie de voyager
    Le Chemin de Badajoz
    
    
Teresa fatiguée, s’arrêta au bord de la route sur un petit refuge, à un kilomètre environ du carrefour de la route
    nationale,
    à la sortie de Talavera de la Reina.   Elle hésita un moment avant de prendre une carte dans la boîte à gants. Elle était de mauvaise humeur. C’était un geste machinal, car en fait,
    elle connaissait bien la route. Mais en cette fin de journée, elle ne se sentait pas bien, ni dans son corps, elle avait froid, ni dans son esprit, elle était là à contrecœur.
    
    
    L'infirmière
    d'Ambazac.
  
    
    
    
    Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Ghylaine, et je suis
    infirmière à Ambazac. » Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés à la diable. Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres  framboise, les sourcils
    très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure à gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son
    sourire.
    
  
    
    Un douze Avril
    
 
    
    Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur
    l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait
    doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide
    Le Chaos de Targasonne
    
    
    
    
    Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un
    encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la
    particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou
    par le côté Espagnol en traversant l'Andorre.
    Le Coupe Chou
    
    
    
    La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite
    d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne
    semblent pas comprendre .Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol .Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité
    de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor .
    
    La Mante
    
    
    
  Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu'elle fit devant moi suffirent
    à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi
    sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu'elle remettait en place d'un
    mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé..Elle s'arrêta sur le palier, se
    retourna.
  
|   | 
| Tu étais déjà une vedette quand je suis née. C'est dire que j'ai baigné dans le Johnny toute ma jeunesse. D'autant plus que mon père était un fan, et qu'il avait tous les disques . Ma mère était excédée d'entendre toujours les mêmes rengaines dont elle ne comprenait pas les paroles. Je me suis séparée de cette collection quand j'ai déménagé. Je te croyais éternel sans doute....Mais en grandissant, c'est naturellement vers Sylvie que mes sentiments se sont tournés. Elle était si jolie... Au point de te détester quand "Tu l'as laissée tomber". Pauvre Sylvie, que de misères, d'accidents, d'occasions manquées, cette longue convalescence loin de nous. Je n'ai plus rien reproché à Johnny, quand j'ai commencé à danser sur ses slows sous la boule de cristal. Comment oublier ces "Tendres années" ? Et puis cette somptueuse carrière, ces spectacles démentiels, sauf un..... C'était un mois d'Août à Port Barcares, un spectacle tout près du Lydia. Il devait se terminer à minuit. Mais à minuit tu n'étais pas encore arrivé ! L'orquestre meublait sans convictions, et le millier de touristes s'énervait de plus en plus. Quand tu es arrivé, passablement éméché, ce fut l'émeute, et tu n'as pu chanter une seule chanson. Il parait que ça s'est mal terminé. Moi et mon amie ,on s'était sauvées depuis longtemps... Aujourd'hui, je suis immensément triste, et je ne dirai que ma tristesse. Je déplore ce tintammarre médiatique, ces récupérations, ces racontages , ces fausses histoires, ces larmes de crocodile, et cerises sur le gâteau, la descente des Champs Elysées et le discours du président. On ne sait plus vivre. On ne saura pas laisser mourir. Respecter les morts est au dessus des moyens intellos des Français. C'est un véritable carnaval, C'est l'enterrement de Cornélius ! Je pleurerai seule dans mon coin, je n'ai besoin de personne.... Sois sans crainte, "Je te promets", je prendrai soin de Marie, de Gabrielle, de Sarah.... Pas un mot sur Johnny dans les quotidiens Espagnols... Pourtant tout le monde le connait, et il est apprécié. Toutes les pensées sont pointées sur Julio su amigo, même âge, trois mois de moins, même talent, qui doit être bien triste lui aussi.... 
             | 
|   | 
Oui c'était croquignolesque, les petits regards vers la caméra dans l'église. Je ne suis pas une fan, trop saoulée par un autre membre de ma famille qui 'elle' était à la Madelaine. J'ai quand même regardé.
Ils en ont parlé au Portugal
Bonsoir Romy, heureuse de te revoir, vraiment. Johnny est parti, c'est vrai que cela nous fait tout drôle,mes parents auraient été très tristes. Je n'aimais pas trop le bonhomme, mais j'aimais bien sa voix, ses chansons et son indiscible talent pour électriser les foules.Comment vas-tu ? As-tu fini ta lettre au père Noel ? Il t'apportera peut être une belle fille comme notre nouvelle Miss . Passe de bonnes fête.
Mil baisers.