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Elle s’agenouilla sur la toile, et fit alors le geste le plus féminin qui soit, celui qui toujours vous coupe le souffle pour
quelques secondes. Elle attrapa la base de son pull en croisant les bras et d’un geste lent et mesuré, enleva le pull par le haut. Le visage encore dissimulé par la laine épaisse, la
poitrine avait jailli, dans un déplacement souple. C’est une vision de quelques secondes, mais réellement quelques secondes d’éternité que je n’oublierai jamais. Je lui avais, à
plusieurs reprises, caressé les seins sous le pull, mais de les découvrir ainsi me procura un frémissement par tout le corps. Par les caresses, j’avais apprécié le volume, mais là je
découvrais la forme, qui me parût absolument divine. La peau légèrement halée par les UV sans doute, et les aréoles étaient grandes et très foncées. Les bouts dressés semblaient me
défier, et je n’avais plus qu’une hâte c’était de les goûter, de les mordre, de les respirer, de les avoir à moi et ne plus jamais fermer les yeux. Au fur et à mesure de son
strip-tease, elle ne me quitta pas des yeux, jugeant à tout moment de ma réaction, de ma surprise, et de mon étonnement. Elle fit glisser le pantalon sur les hanches, apparaissant
pratiquement nue, soigneusement épilée sans une trace, le mont de vénus paraissait être la suite naturelle de tout le corps, par sa couleur ambrée, et le satin de la peau. Elle fit le
dernier geste avec grâce et se débarrassa du jean qui atterrit sur l’arbuste le plus proche. |
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Je la regardais, elle me regardait, elle était à peine décoiffée, elle réajusta la pince, la fatigue marquait seulement un peu le dessous des yeux, Je la trouvais
toujours aussi belle. Moi, avec mes cheveux longs je dus avoir recours à la brosse pour retrouver un peu d’allure. Je l’aidais à replier le duvet, qui ne voulut pas renter dans le sac,
on l’emmena comme ça, jeté sur l’épaule. Il est vrai qu’on retrouva notre chemin sans difficulté. Elle était du pays, et peut être était ce le lieu habituel de ses amours passagères.
Mais je ne voulus pas y penser. Le retour au château sembla trop court. Chaque tour de roue nous rapprochait de l’instant fatal où il faudrait se quitter. Et puis fatalement l’instant
arriva, et sans vouloir le laisser voir, le cafard nous envahit peu à peu, et c’est avec les lèvres un peu serrées et la larme difficilement contenue que l’on se quitta. |
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« Sans sa gorge ma
tête |
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Et c’est en fredonnant cet hymne à Joëlle que je rentrais chez moi. Les heures et les jours suivants furent entièrement illuminés de son image, et mon travail en souffrit beaucoup. Il fallait que je m’organise autrement, il fallait que j’arrive à me vider la tête de toutes ces images, afin de pouvoir continuer à vivre, à travailler, à m’occuper de moi de mon époux et de ma maison. Le week-end suivant, je proposais négligemment à mon époux d’aller le passer à Fort Mahon, dans le petit bungalow que m’ont laissé mes parents. Les journées furent très belles, très ensoleillées, mais à l’intérieur de moi ce fut une catastrophe. Pas une seconde je n’ai cessé de penser à Joëlle, je lui parlais tout bas, je sursautais dès que j’apercevais une femme dont l’allure rappelait la sienne. Mais le pire vint sans prévenir, je n’avais pas pensé que cet amour, ce besoin de Joëlle allait modifier mes relations conjugales. |
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Il y avait l’avant Joëlle, ou l’entente était parfaite, alors
que j’étais affamée d’amour de caresses, de baisers, de mots doux, et pour cela il était parfait, je n’avais jamais regretté une seconde passée dans ses bras. L’après Joëlle je le
découvris sans le vouloir, sans le prévoir, ça m’est tombé dessus lorsque, allongée contre lui, je ne ressentais plus aucune envie, ni aucune soif de caresses. Pour la première fois, je
simulais le plaisir, mais même ça je n’arrivais pas à le faire. Je n’avais pas envie, j’avais envie d’une peau plus douce et délicieusement parfumée, j’avais envie d’un corps féminin
aux courbes douces et tendres. J’avais besoin de ses soupirs, de sa chevelure ondoyante se mêlant à la mienne, besoin de la dévorer de baisers, besoin, d’un immense besoin. Je pense
qu’il remarqua ma distance, curieusement il ne fit pas de commentaires. Dès notre retour, je pris le téléphone, Joëlle fut d’accord pour que l’on se revoie très vite. Notre relation
s’organisa, les rencontres furent plus fréquentes, quelques fois à l’extérieur, quelques fois chez elle, mais visiblement elle n’y tenait pas trop pour ne pas intriguer le voisinage. Je
le regrettais un peu, surtout que sa maison était totalement à son image, et je trouvais qu’elle était arrangée avec goût et que tout lui ressemblait à merveille. Quelques fois
cependant je la sentis plus distante, quelques fois elle se décommanda, et d’autres fois, modifia le lieu et l’heure du rendez vous. Bien que cela me chagrina souvent, je ne lui en tins
pas rigueur, acceptant qu’elle puisse avoir quelques problèmes d’ordre professionnels ou privés. Ce qui arriva ensuite, à aucun moment de ma vie, je n’aurais pu l’imaginer. Encore
aujourd’hui, quelques années après j’en ai la chair de poule rien qu’à l’évoquer. Je venais tout juste de me rendre compte que j’attendais un enfant. D’habitude réglée à la minute près,
le retard constaté tout de suite me décida à faire le test qui ne me laissa aucun doute. Cet enfant je le voulais c’est sûr, puisque j’avais arrêté la pilule, mais j’avoue que si
j’avais su j’aurais retardé l’événement. Mon époux n’était pas encore au courant, j’avais tout juste décidé d’en parler à Joëlle, je ne savais pas du tout comment elle prendrait la
nouvelle. C’est en évoquant ce problème que je me rendis chez elle. Elle m’avait confié un bip qui me permettait de garer ma voiture dans la cour de la maison. De plus je prenais la
précaution de la garer derrière pour qu’elle ne fût pas visible de la route. Joëlle m’attendait, elle me sourit, me prit la main et m’entraîna dans le salon. « Voilà » dit-elle « J’ai
quelque chose à te proposer. Si tu n’es pas d’accord tu me le dis tout de suite, je ne t’en voudrais pas du tout… Je t’ai dit que j’avais un ami, et que j’aimais bien le rencontrer,
parce que c’était un bon amant, et il a toutes les qualités que j’apprécie chez un homme. Pour ne pas qu’il apprenne notre liaison par la rumeur publique, je lui ai avoué avoir une
liaison avec une très jolie femme….. » |
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« Mais que fais tu
là ? » |
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