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  • : Le blog d'eve anne, Madrid.
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Heure d'Hiver

   

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   L'Hiver

 

 

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Vulnerant omnes
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Je suis comme je suis,
Je plais à qui je plais.

ego sum ego sum
sicut qui similis

 

 

 

 

Bonne Année



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Extraits

 

Rencontre en Forêt
carrefour11

J’ai fait une sortie hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon VTT au lieu du vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4-4. J’ai eu l’impression que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . . Un peu après, au coude du chemin, j’ai vu le 4-4 arrêté, dans un endroit où le chemin se rétrécissait, il n’y avait plus de place pour passer à droite, le taillis touchait la voiture, et un tout petit passage à gauche. 

La devise du Quebec
Hôtel du Parlement - Copie

Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée, les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l’air glacé. Il n’avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l’homme le plus heureux de la terre. Il suffisait de le regarder pour remarquer le sourire qui illuminait son visage d’homme intelligent et déterminé. Il venait d’avoir quarante ans, son allure était alerte, et son élégance impeccable attirait le regard.

Le testament de Benjamin  Briggs
Le testament de Benjamin Briggs

Les arbres du square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles. Florane-Marie D’Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l’air était encore frais. Elle tenait bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d’hiver. Florane était la fille d’un diplomate français décédé au cours de l’hiver dernier. Après un séjour de trois ans en Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans. Elle s’y plaisait mieux, et il y faisait moins froid qu’à Québec. Elle trouvait aussi la ville plus moderne et plus vivante. Elle ne venait pas souvent dans le parc, elle était généralement occupée dans l’institut où elle travaillait le plus souvent.

 Autoroute du Nord
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Autoroute du Nord, nuit de samedi à dimanche, 2 heures du matin, la chaussée est luisante, la pluie n’arrête pas de tomber, depuis des jours et des jours. Échangeur de Bapaume, les lumières de la cité toute proche se mêlent aux lumières bleues des gyrophares des ambulances et des voitures de gendarmerie. Les clignotants jaunes du Samu, et de puissants projecteurs éclairent une zone d’activité intense. De la fumée, des cris, des ordres jetés, des silhouettes fluorescentes s’agitent dans toutes les directions. Une très forte odeur d’essence s’est répandue, tout se déroule au milieu du bruit infernal des groupes électrogènes et des compresseurs. De l’autre coté du muret central les bolides ralentissent à peine sous l’œil préoccupé des gendarmes trempés.

            La Massane
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Les premières gouttes de l’averse s’écrasaient bruyamment sur les dalles de pierre. Lucile venait de refermer la porte du garage de l’hôtel, il était temps, à peine avait-elle reçu quelques gouttes. Elle adossa son vélo contre le mur et plaça avec soin l’antivol d’acier. Elle remonta directement à sa chambre par l’escalier de service. Il faut dire que l’équipement cycliste bariolé de réclames et de couleurs vives n’est pas tellement seyant pour les femmes habituées naturellement aux arcanes de l’élégance. Elle ouvrit tout de suite la fenêtre, et contempla avec ravissement l’orage au plus fort de sa fureur. Le tonnerre était d’une violence inouïe, et l’écho renvoyé par la montagne toute proche amplifiait les grondements incessants. 

Les Travers de Ms Philipson
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Le trajet entre Paris et Londres en Eurostar n’allait pas être suffisamment long pour calmer l’excitation de Magali. Elle regarda sa montre; dans 5 minutes ce sera le tunnel, et moins d’une heure pour arriver gare de Waterloo. Quinze jours auparavant, Magali avait quitté le lycée un peu plus tôt, pour absence de son professeur d’Anglais. C’est ce qui explique qu’elle ait elle-même ramassé le courrier dans l’entrée de l’immeuble cossu, rue de Turbigo, tout près de la place de la République. Au milieu d’un amoncellement de publicités, journaux, lettres etc, l’une d’entre elles lui était personnellement adressée. C’était une enveloppe anonyme, sans flamme ni cachet, ni marques reconnaissables. Elle attendit d’être à l’intérieur de l’appartement qui surplombait magnifiquement la capitale, pour ouvrir le pli qui, a priori, ne lui disait rien de bon. Elle monta directement dans sa chambre, d’où l’on découvrait toute la partie nord de Paris, jusqu’à la butte Montmartre, à demi visible dans la brume de printemps en cette fin d’après midi.

         La brosse à Dents
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Ce n’était pourtant pas un jour exceptionnel. Un samedi comme un autre, sauf que c’était l’été, que la chaleur était déjà accablante, et que je me sentais légère, en pleine forme et heureuse. Pourquoi ? Je ne saurais le dire, j’étais bien c’est tout. Madrid était une fournaise, mais cela faisait maintenant pas mal de temps que je m’y étais installée, et franchement, je ne regrettais rien. Ma fille était avec moi, et le samedi matin nous avions pris l’habitude de faire nos courses pour la semaine. Il était encore tôt, mais nous n’étions pas pressées, bien qu’étant attendues pour déjeuner à la finca où nous avions nos amis. Nos amis et nos habitudes, c’est là que nous avons logé avant de trouver cette petite villa du nord de Madrid, avec sa petite piscine et ses pins parasols. Cette villa, nous l’avons louée toute meublée. C'est-à-dire avec le minimum, ce qui lui donnait un genre particulièrement spartiate avec ses murs blancs et ses meubles foncés. On s’y était attachées, et pour nous, c’était le paradis. Nous n’avions plus que quelques achats de peu d’importance, mais je devais passer absolument à la pharmacie pour acheter de l’huile solaire.

 Résistance et Trahison
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Le 19 mai 1940 restera à jamais le jour le plus sombre de l’histoire d’Amiens. Tandis que le général de Gaulle, à la tête d’une division blindée, contient l’avancée des troupes allemandes dans le Vimeu et la région d’Abbeville, l’armée nazie bombarde la ville préfecture de la Somme. Tout le centre-ville et les gares de chemin de fer sont rasés. L’ancien secrétaire général de la Somme, Jean Moulin, apprend la nouvelle de la destruction de la ville, et revoit dans ses récents souvenirs la belle cité telle qu’il l’a connue, la préfecture d’Amiens et son propre bureau où il a travaillé au service de l’État. Il n’accepte pas que tout cela soit souillé par la présence ennemie. Amiens s’enfonce dans quatre années de souffrance et de terreur. La communauté amiénoise se divise. Certains acceptent la fatalité. D’autres la refusent et résistent. Et d’autres encore se mettent du côté des plus forts. Jean-Marc Laurent n’a que 16 ans en 1942 lorsqu’il entre dans le réseau “Centurie”. Simple cheminot, il intègre les FTP, unités combattantes clandestines. Il participe à de nombreuses opérations contre l’armée allemande.

  La Chapelle St Domice
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Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait l'enfer. Elles étaient amies de longue date. Ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes était en réalité un grand amour partagé. Karen et Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là, elles avaient encore quelques années à travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose. Karen et Adrianne étaient des filles sans histoire. Discrètes, inséparables, Elles étaient admises et aimées par les étudiants de leur université. Elles étaient lesbiennes disaient quelques-uns, elles étaient amoureuses disaient les autres. Certains, les plus proches, disaient qu'elles s'aimaient passionnément. Toutes deux très jolies, leur sourire n'avait d'égal que le pétillement de leurs prunelles. Elles étaient gaies (joyeuses) elles aimaient la vie, elles aimaient le monde, les fleurs les animaux, elles étaient surtout le reflet du bonheur total. Mais tout cela, c'était avant. Avant ce terrible accident qui emporta en quelques secondes la vie de Karen. . .

              Aneseau
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Tout à côté du lieu dit « La Pierre aux Fées » à quelques pas du vieux château, à la lisière du grand bois qui bordait jadis le village de Folleville, elle vivait dans une pauvre chaumière. « La Vieille Dame » ! C’est ainsi qu’on l’appelait aux alentours, vivait en recluse, et ne sortait que le soir venu. On la craignait. On l’évitait .Elle possédait, dit-on, des pouvoirs démoniaques : « Elle jette des sorts, elle mène les loups les nuits de pleine lune …» C’est ce que l’on chuchotait, à l’abri des regards de peur d’être entendu de La Vieille Dame. Ou peut-être même des adeptes de ses remèdes ou de ses pratiques. En effet, on lui prêtait également bien d’autres pouvoirs, elle n’avait pas son pareil pour combattre la fièvre. De bon matin elle vous faisait marcher dans l’herbe d’un pré couvert de rosée, cueillir par-ci, quelques poignées de feuilles de plantain, les jetant par-là, derrière, sans vous retourner. La pratique était efficace, autant que celle qui consistait à guérir les maux de ventre en prenant à jeun une infusion de la deuxième pelure du sureau qu’elle avait cueilli à la nouvelle lune, en récitant une prière aux saints Côme et Damien.

     Destruction Massive
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Saddam est un homme qui doit être intelligent, et dangereux, Il a déclenché une guerre qu'il n'a pas su gagner, et s'en est pris plein les yeux. C'est maintenant un homme blessé, parce qu'il a perdu devant l'Occident et ça, il ne le pardonnera jamais. Il rumine sa vengeance et son esprit tordu imagine des milliers de scénarios tous plus terrifiants les uns que les autres. Il a beaucoup investi dans la fabrication des armes bactériologiques et chimiques, et les ateliers de fabrication de ces potions tragiques ont été vite reconstitués. Aujourd'hui il tient sa vengeance, il a convoqué ses fidèles pour leur faire part de son plan, leur demandant leur appui pour le mettre à exécution. En ressortant de son bureau, sur les trois "généraux" dans le secret, deux se sont suicidés, pour ne pas avoir à accomplir cette tâche, tant elle était terrifiante, irréversible et incontrôlée. Et le déroulement des opérations a commencé. L'arme absolue: Les Kurdes, et la compassion de l'occident pour les martyrs de l'Irak. Il fallait y penser.

  L'Infirmière d'Ambazac
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« Bonjour, excusez moi de vous déranger, je m’appelle Ghylaine, et je suis infirmière à Ambazac. » Laurence se retourna, et fut surprise de la vision qui s’offrait à elle. La jeune femme était assez jolie, la trentaine, brune et le visage assez fin. Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés « à la diable ». Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres très rouge, les sourcils très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son sourire. « Je suis Laurence, et je n’ai pas besoin de piqûres ! Que puis- je pour vous ? —Voilà, je vous ai aperçue au concert d’Aixe-sur-Vienne samedi soir. Je vous ai vue prendre des photos, j’en ai pris aussi, je vous propose que nous les regardions ensemble. » Le sourire ne l’avait pas quittée en prononçant ces mots. Laurence trouva l’idée excellente, quoique peut être un peu intéressée :

      Les Etoiles Eteintes
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Sarah restait dans le mausolée pour mieux méditer. Elle appréciait que le décor soit aussi sobre, que le lieu soit aussi calme, que la lumière soit diffuse, et la fraîcheur aussi agréable. Seul flottait dans l'air ce parfum de géraniums, mêlé à celui de la canne à sucre, omniprésent à Saint-Benoît de La Réunion. Elle tira la porte derrière elle. Coupée du monde extérieur, elle serait mieux pour prier et se recueillir sur la tombe de sa belle amie. Elle aimait ce mur de marbre brut, ce dépouillement de tout objet de culte: pas de croix, pas de Christ, pas de Maries. Dehors, les géraniums en fleur ceinturaient l'édifice, mais dedans, aucune fleur, que la pierre, le marbre, la lumière. Une plaque de bronze sculptée à l'effigie d'une jeune femme aux longs cheveux épars, au visage fin comme l'avait Florane quand elle était arrivée dans sa vie. Pour que cet endroit soit tel qu'il est, Florane avait dû en définir tous les détails elle-même. Sarah pensait que le service des pompes funèbres pourrait peut-être lui donner quelques détails sur les derniers jours de Florane, et peut-être, qui sait, lui faire rencontrer les gens qu'elle connaissait, ou même qu'elle fréquentait ?

      L'Adjudant Moreau
gendarmerie-nationale

Roger Lheureux arriva au 4 rue de Seclin. Il était 9 h 15. L’ouverture de la centrale était à huit heures. Quand il lança un « salut » à la ronde, aucun de ses collègues ne lui répondit. Roger n’était pas à proprement parler un bon copain, mais il était le numéro deux de la centrale syndicale départementale, et à ce titre, il était plus craint que respecté. Ce qui choquait ses collègues de travail, c’est qu’il arrivait régulièrement en retard, et généralement dans un état de violence éthylique mal dissimulé. Chaque matin, Roger faisait une halte au « Café de la Savonnerie » situé juste en face de l’usine qui produisait des millions de tonnes de lessive en poudre. Dans ce café, nul besoin de passer sa commande, le patron vous sert d’emblée un café accompagné d’une « bistouille ». La bistouille étant ce petit verre de genièvre qu’il fallait boire en premier lieu et vider le second verre dans le café. Souvent on remettait ça, et après la deuxième ou troisième bistouille, on allait travailler. À cette époque, les accidents du travail étaient nombreux, et bien sûr, l’employeur était toujours l’unique responsable.

        Un Douze Avril
Joëlle et moi

Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide. Pas d’excès de vitesse, j’étais en balade. Je rentrais chez moi, il me restait tout juste une demi-heure de trajet. J’arrivai à proximité d’une aire de repos : « Aire de Tilloloy Ouest » et machinalement je mis le clignotant, je ralentis dans la chicane et débouchai sur le grand parking. Je m’arrêtais souvent à cet endroit, d’abord parce que sur mon trajet habituel je n’ai pas tellement le choix, mais surtout pour le bois qui entoure ce parking, c’est vraiment très forêt, c’est superbe.

            Joyeuse Noelle
Joyeux Noelle

Pour moi, Noel est rarement joyeux. Ici, là où je vis, à Madrid, La Navidad se fête bien entendu, mais ce n'est pas le même Noel qu'en France. Les jouets pour les enfants sont offerts le jour de l'épi Fanny, La Navidad est surtout une fête religieuse, où la messe de minuit se paie l'intérêt général. Autre raison et pas des moindres, ma grande fille rejoint son père en France. Ainsi elle ne souffre pas d'un dépaysement total. Voir son père, c'est bien vite dit. C'est un homme orgueilleux, très occupé, pas du tout papa gâteau. Mais Axelle a le coeur sur la main et elle accepte avec le sourire l'accueil réservé de son papa. Heureusement, le papa s'est remarié, forcément, il avait besoin d'une esclave pour lui porter le café au lit. Cette esclave s'appelle Rachel. C'est une de mes amies, elle est très belle, nous nous aimons beaucoup, en secret bien sûr. Je crois qu'elle est plus jolie que moi, un peu plus jeune il est vrai, Nous nous voyons rarement maintenant que je suis expatriée. Elle s'occupe très bien de ma fille, elle l'adore, elle n'a pas d'enfant, tous ses efforts n'ont jamais abouti. Rachel est pharmacienne. Son officine n'était pas très loin de mon immeuble, ainsi je ne rechignais jamais à aller me chercher les rares médicaments que je prenais. J'ai toujours fait beaucoup de sport. Du vélo, de la piscine. C'est ce qui me vaut sans doute d'être encore présentable aux 44 ans que je viens de fêter il y a deux jours. Rachel aussi fait du sport, mais en vraie compiégnoise, elle a choisi de faire du cheval.

         Le Petit Laurent
Laurent (4)

Entre son bonnet bleu et son masque de chirurgien, on ne voyait que ses yeux noirs. Pourtant, quand il tournait son regard sombre vers l’une ou l’autre d’entre nous, on comprenait instantanément ses désirs, sans qu’il eût prononcé la moindre parole. J’étais devant lui, et j’étais l’assistante de l’autre chirurgien qui lui faisait face. L’entente des deux hommes était remarquable, c’était le meilleur « bloc » de tout l’hôpital. Je passais les instruments qu’on me réclamait, tout en essayant de ne pas regarder le champ opératoire, je ne m’y habituerai jamais. Pourtant, délimité par le drap bleu ciel et les linges blancs tâchés de rouge, l’ouverture ne ressemblait à rien que l’on puisse identifier, sans être du métier. Moi je ne l’étais pas, je passais les outils, comme une autre fille aurait pu le faire aussi bien. Et pour ne pas regarder l’opération en direct, je portais les yeux sur le chirurgien aux yeux noirs, ou sur son assistante qui me faisait face, dont les yeux étaient d’un bleu sauvage. De l’assistante on ne voyait que la proéminence de son imposante poitrine.

 Le Chaos de Targasonne
Le Chaos de Targasone

Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d’être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l’on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l’Andorre. Dans la partie occidentale de la Cerdagne, on trouve un lieu particulièrement mythique, « Le Chaos de Targasonne » Plutôt qu’un lieu, on pourrait dire un pays, voire une région, puisqu’il s’étend sur 50km. Le Chaos est un amoncellement de roches granitiques -par exemple- dont l’origine et la formation ne paraissent pas évidentes. Curieusement, on trouve aussi ce genre de relief dans la forêt de Fontainebleau ou dans la Lozère.

        Le Coupe Chou
Le coupe chou-1

S’il existe un lieu magique à Paris, c’est bien la gare de Lyon. Pas cette gare TGV souterrainement austère et sans âme, mais la gare de surface, la vraie, celle qui fait vibrer le cœur dès que l’on aperçoit l’horloge, du boulevard. J’ai toujours aimé les trains, depuis ma plus tendre enfance quand, avec mes parents et ma sœur, nous partions à la mer. La Gare de Lyon à l’heure des grands départs est habitée d’un esprit particulier. Peut-être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre. Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol. Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor. En haut de l’escalier, ce superbe restaurant : « Le Train Bleu » qui fit briller de ses ors, la redoutable Nikita, alias Anne Parillaud.

            Jolie Luna
Lena Gercke

Sur les pavés de la place St Jacques, Rachel avait beaucoup de difficulté à marcher avec ses talons aiguilles, et se casser un talon maintenant, ne serait pas pour lui remonter le moral ! Rien n’allait vraiment bien depuis une semaine. Elle avait du mal à effacer de son esprit ce qui s’était passé, et ce soir-là, elle n’avait pas envie de rentrer chez elle, et de se retrouver seule avec ses idées noires. Sa petite fille était pour le week-end chez sa grand-mère. Elle entra dans le café le plus proche. Le Coq d’Or l’un des plus joliment décorés de la ville. Elle n’était pas une habituée des lieux, d’ailleurs elle entrait rarement dans un café. Il y avait du monde, de la musique jazzy, de la fumée, comme dans tous ces endroits-là, en fin d’après-midi. Elle s’approcha difficilement du bar et demanda un Tonic. Le barman la servit, puis, son verre à la main, elle chercha dans la salle un endroit libre pour se poser.

            La Mante
Les DrusCouleur

Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu’elle fit devant moi suffirent à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu’elle remettait en place d’un mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé…..Elle s’arrêta sur le palier, se retourna… Gros plan sur une poitrine agressive, moulée dans un pull col roulé blanc. Visage bronzé, ses yeux noirs lancèrent un éclair, histoire d’humaniser son sourire crispé. Elle commença à descendre les degrés, je fermai la porte appuyai mon front sur le chambranle, et je restai ainsi les yeux fermés, imprégnée de ces images qui repassaient en boucle, dans mon souvenir immédiat.

      Les Jeux de St Elme
Les Jeux de St Elme

Juin 1999 ! décès de mon père, puis en octobre, celui de ma mère. Après 63 années de mariage, la pauvre femme n'a sans doute plus estimé utile de continuer à vivre. Ils ont ainsi rejoint au paradis, leur fille décédée neuf ans plus tôt, à l'âge de quarante-huit ans. Il avait quatre-vingt-sept ans, elle en avait quatre-vingt-deux. Ils ont donc élevé trois enfants : deux filles et le garçon que je suis. Quelques mois plus tard, il fallut se décider à tirer un trait sur la matérialité de leurs existences : Vendre la maison où nous avons grandi, et la débarrasser de tous les meubles et objets leur ayant appartenu. Voir la maison de notre enfance complètement vide fut pour ma sœur et moi, une douloureuse épreuve. Au moment de charger les derniers cartons, ma sœur me désigna celui qui était resté un peu à l'écart.

     Les Jours de Liesse
Les Jours de Liesse

Il faisait un temps superbe ce jour-là. Dans la petite bourgade de Saint André, cette petite ville touristique de Haute-Provence près du lac du Castillon, la saison touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c’était déjà les vacances, mais pour d’autres, le travail était encore d’actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, la ville est à neuf cents mètres d’altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie. Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. Heureusement, la matinée de travail touchait à sa fin. Guillaume avait l’impression que ses clients étaient convaincus, et qu’il remporterait ce marché difficile. Il était assez fier de cette présentation. Bien sûr, il n’était pas seul à avoir réussi à établir ce climat de confiance, qu’il sentait maintenant installé chez ses interlocuteurs.

   Les Tricots de Marguie
Les Tricots de Marguie

Marguerite Dupain était une femme au grand cœur. Pourtant on ne peut pas dire qu’elle avait été gâtée par la vie. Née de parents miséreux de la région de Douai, à Goeulzin plus exactement, elle avait, toute sa jeunesse, traîné ses galoches le long du canal, trouvant dans cette campagne ouvrière tous les motifs qui pouvaient alimenter ses rêves. Elle s’imaginait par exemple qu’un intrépide marinier l’emporterait un jour sur sa péniche, et l’emmènerait ainsi de l’autre côté du monde, là où il n’y aurait que joies et que richesses. Son père, fut l’un des derniers ouvrier de la dernière brasserie du village, et comme bien souvent, il était le meilleur client de son patron.

   Le Miracle Impossible
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C'est ainsi que Jésus parvint dans une ville de Samarie appelée Sychar, non loin de la terre donnée par Jacob à son fils Joseph, là même où se trouve le puits de Jacob. Fatigué du chemin, Jésus était assis tout simplement au bord du puits. C'était environ la sixième heure.Arrive une femme de Samarie pour puiser de l'eau. Jésus lui dit: "Donne-moi à boire." Ses disciples, en effet, étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.Mais cette femme, cette Samaritaine lui dit: "Comment? Toi, un Juif, tu me demandes à boire à moi, une femme samaritaine!" Les Juifs, en effet, ne veulent rien avoir de commun avec les Samaritains.Jésus lui répondit: "Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: "Donne-moi à boire", c'est toi qui aurais demandé et il t'aurait donné de l'eau vive."La femme lui dit: "Seigneur, tu n'as même pas un seau et le puits est profond; d'où la tiens-tu donc cette eau vive?

          Noire d'Ecume
Noire d'écume

Voyager est sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas spécialement songé, ou alors, ce n'était pas l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le maximum de joies. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, dans ce pays ou un autre, est pour moi le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas a priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut acquérir l'envie de voyager. Tout ce que l'on va rencontrer sera un étonnement. Je ne dis pas un enchantement, puisque sur notre terre, il se trouve malheureusement quantité d'endroits d’où l'on a plus envie de fuir plutôt que de séjourner. Quand j'ai su que je devais me rendre à Cadix (Cadiz en espagnol), j'ai ressenti ce petit pincement au cœur, signe de plaisir intense. Ce n'était pourtant pas la première fois. Je m'y étais déjà rendue, en coup de vent, une seule journée, et je m'étais juré d'y revenir. Cette fois, j'étais décidée à rester le temps qu'il faudrait pour la visiter, et pour en ressentir l’ambiance et le passé.

              Soledad
Roissy

Elle est moche cette voiture, avec cette inscription comme un tatouage ridicule à l’arrière « Taxis Lefèbvre » « Longues distances » « Roissy-Compiègne » C’était une Espace Renault, ce gros machin carré qui, à peine parti était déjà arrêté deux cents mètres plus loin au premier feu rouge. C’était comme une hésitation, cette voiture arrêtée. C’était la dernière chance, soit d’en descendre, soit de courir pour la rattraper. Mais Jane ne bougea pas, et personne n’en descendit. Les yeux pleins de larmes, elle ne distinguait plus nettement le véhicule. Elle le vit repartir, tourner au coin de la rue et disparaître. Axelle lui serrait la main comme pour dire, « ne pleure pas je suis là ». Ce n’était pas la première fois que sa « tata » partait en voyage. Mais Jane bien sûr ne lui avait pas dit que ce départ était le dernier, et qu’il n’y aurait pas de retour. Ainsi va la vie des gens qui assument leurs choix, la vie est unique, il n’est pas toujours écrit qu’une rencontre change forcément la vie, la vie se vit en suivant le chemin décidé. La vie ne change pas toujours de vie.

              Manon
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Quand la boîte aux lettres fut ouverte, les trois quarts de son contenu se répandirent sur le sol. Manon se baissa, difficilement, car les talons et la jupe serrée ne sont pas spécialement faits pour cet exercice. Elle ramassa un à un tous les journaux de pub de télé, toutes les propositions des mages de la région, toutes ces enveloppes pleines de factures, et d’autres feuillets divers. Au beau milieu de ce fatras, un document attira son attention. Elle le plaça sur le haut de la pile que sa main contenait avec difficulté. Puis elle referma la boîte, se dirigea vers l’ascenseur, après avoir pianoté le digicode. Elle retrouva avec délice l’appartement illuminé de soleil, avec son parquet brillant, ses jolis rideaux de voile de lin, ses fleurs et ses tableaux, sa bonne odeur de parfums et de cire, cette odeur si caractéristique des alcôves féminines. Manon posa le tout sur la table du salon, et partit dans la salle de bain au cas où quelque réparation serait nécessaire. Il fallait qu’elle se change pour aller faire quelques courses au Champion tout proche. Ceci étant fait, elle jeta un coup d’œil sur le document qu’elle avait ramassé.

            Fait Divers
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A 300km /heure, le Thalys filait vers Bruxelles en longeant l’autoroute du Nord. Dans le compartiment de première classe, confortablement installé, bercé par le ronronnement régulier du TGV, Albert se laissait aller à sommeiller. Il adorait ce train, où le confort était parfait, le seul endroit où il savait pouvoir réellement se reposer. Il faut dire que sa vie était quelque peu agitée, et le stress prenait souvent le relais de la volonté et de la détermination. Il était installé sur le fauteuil à coté de la vitre qui donnait coté autoroute. Il savait que les voitures qu’il voyait, roulaient au moins à 150km/h. Pourtant, il avait l’impression qu’elles allaient au ralenti. Il remarqua une BMW qui sur la file de gauche doublait toutes les voitures avec une aisance étonnante. Malgré tout il la perdit de vue très rapidement. Sur les fauteuils de l’autre coté de l’allée, il y avait deux jeunes femmes, qui se regardaient en se parlant à voix basse, quelques fois un sourire illuminait les visages.

 

Les Dryades

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J'ai déjà par mes nouvelles, abordé beaucoup de sujets. Peut être font-ils partie de "tout le reste". Je ne suis pas une fervente admiratrice de Simone de Beauvoir, (sauf quand le rôle est tenu par la divine Anna Mouglalis) et je ne me reconnais pas dans les féministes de tous bords. Pourtant, s'il y a un trait de ma personnalité qui surclasse tous les autres, c'est bien mon amour de la femme. Je suis lesbienne donc, puisque c'est l'étiquette que l'on colle aux tribades modernes, mais là encore, ce n'est pas vraiment ça, puisque je suis mariée, et j'ai une fille d'un premier mariage. Je tiens à vivre ma vie comme tout le monde, le plus simplement possible. J'allais dire le plus "normalement" possible, mais je sais que cela aurait fait bondir certaines âmes guerrières. Rassurez-vous, je ne vise personne. Une vie de famille, c'est ce que j'ai toujours souhaité, en faisant la part de ma vie et de mon autre vie. Mon alter ego est une entité qui existe, qui influe bien évidemment sur mon autre vie. J'espère simplement que personne autour de moi, n'en souffre. Si quelqu'un ignore ma bisexualité, c'est que ça ne l'intéresse pas, car je ne dissimule rien, je vis comme ça vient. Je vis au grand jour, et j'aime au grand jour. Je n'ai aucune arrière-pensée, aucune envie de dissimulation. "Je roule plein phares". Ma devise pourrait être le titre de ce blog, "O me quieres O me dejas. Ce qui veut dire en clair, "Ou tu m'aimes ou tu me laisses". C'est d'autant plus facile à comprendre que je vis en Espagne, banlieue de Madrid près de l'aéroport. Je suis en Espagne depuis 6 ans bientôt. Je m'y suis installée pour raison professionnelle, quand l'envie m'est venue de faire "autre chose, autrement". Ce n'est pas pour raconter ma vie, mais plutôt pour raconter mon histoire, ce qui bien sûr, est différent. Je ne suis pas une pro des blogs. Il y a encore quelques mois, j'ignorais tout de cette façon de s'exprimer. J'avais vu bien sûr les merveilles réalisées par ma belle amie Ana, et sans ce stupide accident qui m'a clouée durant quelques semaines, je ne me serais jamais lancée dans cet exercice. 

 

Chapitre 1

Les Demoiselles de St Ladre

 

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Samedi 15 décembre 2007 La petite route était noire et luisante au milieu de toute cette neige grisâtre. À peine dégagé, le ruban d’asphalte était étroit, et les voitures se croisaient avec difficultés. Il avait neigé fortement depuis le début de ce mois de décembre. Déjà, mi-novembre, quelques flocons avaient blanchi la campagne. Et depuis, une neige très fine, humide et pénétrante, n’arrêtait pas de tomber, virevoltante au moindre souffle de vent. Ce n’était pas suffisant pour recouvrir la route abondamment salée, mais assez pour effacer en une journée toutes les traces de la veille. La circulation n’était pas très intense, il semblait que l’activité, comme la nature, s’était endormie. Il faisait froid et humide, d’autres précipitations importantes, peut-être neigeuses, étaient attendues. Le ciel était gris bien sûr, et la nuit ne tarderait pas à accabler le paysage d’un sombre avenir. Les arbres des taillis tendaient désespérément leurs squelettes vers de gros nuages terrifiants. Depuis les quinze jours que la neige était omniprésente, la plupart des branches de ces arbres nus avaient perdu leur chargement de poudre blanche. Et pour d’autres, il suffisait d’un souffle de vent pour qu’elles se dévêtissent, dans un chuintement à peine perceptible. La petite route reliait la départementale à la petite ville de Cagny. C’était un raccourci bien pratique qui permettait de rejoindre le parking de la gare de Longueau. À quelques centaines de mètres de la station, la route était surplombée par cet immense viaduc qui enjambait la vallée marécageuse. Ce que l’on appelait la rocade, mais en réalité c’était l’autoroute qui contournait la ville par le sud en surplombant la vallée. Le flot des véhicules épargnait ainsi le centre-ville qui, à grands frais, avait été tristement abandonné aux piétons. Parallèlement à la route, sur un remblai de quelques mètres, la ligne de chemin de fer émergeait tout juste, elle aussi, de la couche de neige. On ne distinguait que les rails, les traverses n’étaient plus visibles qu’à de rares endroits. Comme la petite route, les voies s’engouffraient sous le viaduc dans la direction de Paris. De l’autre côté des voies, la falaise de craie du plateau picard ajoutait sa grisaille au décor ambiant. En face, dans la vallée, le marais. Cette immense étendue d’étangs constitue le lit de la rivière qui coule sa tranquillité dans la réserve Saint-Ladre, avant de se mêler à la Somme à Camon, entre Longueau et Amiens. 

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 Versailles Rive Gauche.
Réservé à un public majeur

Une Histoire pas totalement imaginée, signée eve anne. Les personnages sont  tous fictifs,
bien entendu.
Un mélange d'auto biographie et d'autres histoires vécues. Mélange des lieux, et des époques,
avec des points communs, les amours furtifs et les plaisirs recherchés. Il ne faut pas grand chose quelques fois, pour transformer le sordide en recherche amoureuse.
mais là c'est du fantasme à l'état pur, le deuxième essai porno de ce site.
D'aucuns diront que c'est la même histoire que le Coupe Chou.
Peut être, à vous de juger.
Histoire dédiée à Margot et Chaton. Lecture pour leur vacances





Rue de Satory.

En 1985, J’avais 22 ans. Sur un coup de tête, je me suis engagée dans l’armée.  J’ai fait l’école d’officiers, et j'en suis sortie un an plus tard avec le grade de Sous-lieutenant. J'ai été affectée dans les PMFAA, (Personnel Militaire Féminin de l’Armée de l’Air). Nous étions basées rue Royale à Versailles. Le boulot me plaisait par sa diversité, la possibilité de faire du sport, et de côtoyer un tas de filles, certaines très belles. Habituellement, je sortais le soir avec des collègues du bataillon. Des collègues filles évidemment. Quand je dis « je sortais, » je n’allais pas très loin. Nous allions dans un bar, au coin de la rue de Satory, où l'on rencontrait d’autres filles. Moi, les garçons, ce n’était pas mon truc. Jamais un garçon ne m’avait encore touchée. Je rencontrais souvent une autre fille, petite, très jolie, un peu boulotte, avec une paire de seins inoubliable. Elle s’appelait Renée, et elle avouait sortir indifféremment avec les garçons ou les filles, ou les deux à la fois. Mais ce soir là, les filles n’étaient pas au rendez vous. J’avais donc pris le train à la gare Rive Gauche pour passer la soirée à Paris. Le trajet durait environ une demi heure jusqu’à la gare des Invalides. Ensuite, je prenais le métro, et je partais au hasard. Les boulevards, le quartier Latin, Montmartre, Pigalle, la Bastille et le Balajo. Je faisais connaissance avec Paris, et j’adorais son ambiance dès la nuit tombée. Bien sûr, on me passa la main aux fesses plusieurs fois, et je me faisais draguer régulièrement. Mais ce n’était pas ça qui m’intéressait. Je n’avais pas d’envie de sexe en allant à Pigalle, j’espérais seulement voir des filles, des prostituées.tn prostitution clo 1 Ces filles outrageusement maquillées, certaines très belles, très court vêtues, avec un culot monstre. Quelques fois, je jetais mon dévolu sur l’une d’elles, généralement choisie à cause de sa poitrine, quelques fois de ses fesses. Je me dissimulais, et je la regardais faire, et quand elle tournait le dos suivie d’un type, je regrettais de ne pas être le type. Ce soir là, il faisait très lourd, et j’avais décidé de mettre une mini jupe, le jean aurait été difficile à supporter. Il me fallut naturellement, me défendre contre les quelques attouchements habituels. Au retour, il y avait pas mal de monde dans le métro. Il devait être vingt trois heures environ, et debout, me tenant à la colonne métallique, j’ai senti une main relever ma jupe et me caresser les fesses. Je n’avais pas l’intention de faire un scandale, les filles ont toujours tort dans ces cas là. Je me retournai doucement, le garçon était collé contre moi, je vis juste son visage qui me souriait. Je repris ma place et le garçon ses caresses. Je sentis la main pénétrer mon slip par la ceinture. J’étais de plus en plus émoustillée. Je dévisageais les voyageurs, pour constater que personne ne semblait remarquer la scène. Et la main continua son chemin, entre mes fesses. Je sentis un doigt plus effronté que les autres, tenter de me localiser l’anus. Je commençais à aimer ce jeu. Le garçon arriva à ses fins, et entra profondément. Il dut sentir que j’y prenais plaisir. Il retira sa main en douceur, et de l’autre main recommença le jeu par devant. Il y alla plus directement. J’étais totalement mouillée, Et je fermais les yeux. Il me caressa doucement le clito. Puis je ne sentis plus rien. J’ouvris les yeux, le garçon avait disparu, et j’avais raté ma correspondance. Cet évènement me laissa un goût de « trop peu ». Il aurait continué cinq minutes de plus et je jouissais. J’arrivais à la gare des Invalides. Je montai au hasard dans l’un des trois wagons du dernier train de banlieue. Il y avait de la place, j’étais seule sur la banquette. Je fermais les yeux et revivais ce "viol" métropolitain avec amusement. Au premier arrêt, un monsieur et une dame s’installèrent en face de moi. Ils n’avaient pas l’air d’être ensemble. La femme était absolument quelconque, l’homme paraissait plus distingué. Les cheveux grisonnants, la soixantaine assurément, des lunettes aux verres fumés. Quelques minutes plus tard, il avait la tête posée contre la vitre et semblait assoupi. Ses lunettes ne me permettaient pas de voir s’il l’était réellement. J’essayais d’être discrète en dévisageant ces gens là. Je remarquais que l’homme avait la main droite négligemment posée sur son entrejambe. Si je n’avais pas été sensibilisée par ma précédente aventure, je ne l’aurais sûrement pas remarqué. La dame avait ouvert « Modes & Travaux » et ne s’occupait de rien d’autre. J’étais assise en face de l’homme, la mini à mi cuisses, je ne sais pas s’il pouvait voir ma culotte. Puis je remarquai des mouvements imperceptibles de ses doigts sur la bosse de son pantalon. L’homme se caressait, c’était flagrant. Il n’avait pas bougé la tête, ses mouvements ne pouvaient pas être vus de la dame à côté de lui. Je ne rêvais pas, l’homme se touchait à travers l'étoffe. Je compris qu’il faisait ça pour moi. Je recommençais à avoir des chaleurs. Et pour lui faire savoir que j’appréciais son manège, je regardai fixement sa main en écartant légèrement les cuisses. Après tout, ce n’était qu’un jeu. Il bougea un peu et se tassa sur son siège. Maintenant il pouvait voir mon entre jambes sans difficulté. J’ouvris les jambes un peu plus, il se frotta un peu plus. Je voyais maintenant très nettement son érection. Le sexe était dans le creux de l’aine, et nettement visible. Ça me paraissait très gros. Mais n’ayant jamais connu de sexe masculin, je ne pouvais savoir si c’était vraiment "très" gros. Il se caressait de façon à ne rien dissimuler. J’avais le bout des seins dressés à me faire mal. Mon polo était archi tendu. On pouvait voir nettement les tétons pointer mais aussi les aréoles gonflées à travers le tissu. J’étais dans un état proche de l’orgasme. J’avais envie de me caresser aussi, mais la dame l’aurait sûrement remarqué. Encore que,  ça n’aurait pas été dramatique. Et brusquement, le charme disparut. Les lumières des quais de Versailles et le tintement de la clochette, nous rappelèrent à la raison. Je me levai, descendis du train, et me dirigeai vers la sortie. Alors que j’étais sur le trottoir et que je marchais vers la rue Royale, je vis que l’homme aux cheveux gris était devant moi. Il regardait dans ma direction. Puis il reprit sa marche, et au carrefour, tourna à gauche. Je devais aller tout droit, mais j’ai vu qu’il s’arrêtait à nouveau et me regardait encore. J’ai compris qu’il m'invitait à le suive. La direction qu’il prenait était un espace libre assez large entre deux rangées d’arbres, en haut de l'Avenue de Sceaux.. Ce n’était quasiment pas éclairé. Je le suivis, sur mes gardes, prête à détaler à la moindre alerte. Il marchait quelques dix mètres devant moi. Il s’arrêta pour voir si je le suivais toujours. Voyant que j’étais là, il reprit sa marche et tourna brusquement à gauche.
Presque invisible, dissimulée sous les arbres, il y avait une vespasienne. J’eus un moment de recul. Je vis l’homme pénétrer dans l’édicule. Il ne me semblait pas qu’il y avait d’autres présences. J’entrai à sa suite, et l’odeur me prit à la gorge. Je distinguai avec difficulté qu’il s’était mis dans le coin face à l’entrée, et il avait le pantalon largement ouvert. Son sexe dressé était impressionnant. Il le prit du bout des doigts pour lui imprimer un mouvement de va et vient de haut en bas. Il va se branler pensé-je. Je m’approchai encore. J’étais maintenant à quelques centimètres. Sans échanger un mot, sans réfléchir, je saisis le sexe à pleine main, me baissai, et le pris en bouche sans hésiter. Ce n’était pas seulement très gros, ça me parut énorme. Pour la première fois que j’approchais un sexe d’homme, je m’étais littéralement jetée dessus. J’ai compris le truc tout de suite; je suçai la bite de haut en bas avec une ferveur inimaginable encore cinq minutes plus tôt. Je l’enfonçai au fond de ma gorge, jusqu’à me déclencher des hauts le corps. J’étais totalement excitée par ce nouveau jeu. Et puis, sans l’avoir cherché, je découvris les testicules. Très gros eux aussi, mais très bas, et cela me surprit. Je croyais que les couilles étaient justes en dessous de la bite. Mais là, elles pendaient au moins dix centimètres plus bas. Mon étonnement n’altéra en rien ma précipitation. Je ne pensais à rien, même pas que je pourrais dans quelques instants en avoir plein la bouche. Je ne pensais pas au final. Le sperme? Je n’en avais jamais vu, à fortiori jamais avalé, mais je n’y pensais pas.
Puis arriva un autre type. Qui s’exclama :
« Dis donc il en met un coup ton pote, ralentis un peu, je vais l’enculer pendant qu’il te suce ! » J’entendis la proposition du mec, mais à vrai dire, ça m’était égal. Il voulait m’enculer, au point où j’en étais, qu’il le fasse. Mais l’homme aux cheveux gris intervint :
« Ce n’est pas un pote, c’est une fille, et tu ne l’encules pas. Si elle veut se faire enculer, je le ferai après.
-Tu déconnes, une fille?  Fais voir….. Wahou ! Les miches qu’elle se paye ! »
Le type passa les mains sous mon pull et décrocha l’agrafe du soutien gorge. Sentir mes seins se libérer me fit un bien énorme. Il en profita pour me peloter à pleines mains.
« Pour une belle paire c’est une belle paire ! Bon, ça me fait bander, je la baise quand même.
-D'accord, mais dépêche toi, je sens que ça vient. Arrête un peu ma cocote, laisse le venir. »
Je reprenais mon souffle, mais je ne lâchais pas la bite. Le garçon me baissa la culotte. Je sentis qu’il introduisait sa langue entre mes fesses, je devinai aussi le bout de son sexe à l’entrée, et puis, lentement, en une seule fois il s’enfonça en moi. La sensation fut extraordinaire.  C’était la première fois que je me faisais baiser par une vraie bite, et c’était par le cul ! Il marqua un temps d’arrêt, puis commença des allers retours avec lenteur, comme pour me ménager. L’autre homme me prit la tête doucement, et la ramena vers lui, je repris le sexe en bouche avec avidité. J’avais maintenant deux bites en moi. Je les sentais bien toutes les deux, je n’avais pas envie que ça finisse. Entre mes fesses, la sensation était très forte, je sentais que le garçon avait accéléré ses mouvements. Je mouillais comme une vraie salope, je sentais que ça coulait le long de mes cuisses.  Et brusquement, ce fut l’apothéose, je sentis comme une tornade envahir ma bouche. C’était d’une texture bizarre, que je n’avais jamais imaginée. Il y en avait beaucoup, c'était épais, je n’arrivais pas à tout avaler, je savais que j’en avais sur le visage.
« Ça y est je jouis» dit l’homme, «tu l’encules ou tu la baises ?
-Je viens» répondis l’autre,
«Je suis dans son cul. Il est bien serré, c’est génial.» C’est à ce moment là que j’eus mon plus violent orgasme. Avoir autant de plaisir sans que l’on s’occupât de ma chatte était incompréhensible. Je sentis ses spasmes, mais je ne sentis pas l’éjaculation. Cela dura un bon bout de temps, il avait dû m’en mettre une grande quantité. L’homme aux cheveux gris me releva de ma position courbée et me dit  d'une voix douce:
« Ça va ? C’était bon ? Tu as aimé ? Tu m'as très bien sucé! Si tu as le temps encore, et si tu en as envie, je peux m'occuper de ta petite chatte, je pourrais te baiser, je peux jouir plusieurs fois de suite.
-Moi aussi, et on a bien de la chance ! Quand on tombe sur une salope comme ça, il faut lui en mettre dans tous les trous! Vas-y, baise là, je te la tiens. » Je reprenais la position, et je me tenais au garçon pendant que l’homme introduisait sa queue dans ma chatte inondée.
« C’est du velours, elle est complètement mouillée. Quelle jouisseuse ! J’espère qu’on la reverra. C’est plus agréable que d’enfiler des vieux dégueulasses ! » La sensation de cette grosse bite, pour la première fois dans ma chatte, était démente. A chaque mouvement de l’homme, je sentais en plus les sensations de ma pénétration anale précédente.
«  Plus doucement , je n’ai pas l’habitude.
-Pas l’habitude ? Ici, avec un cul pareil ? Tu nous racontes des histoires !
-Fais plus doucement s'il te plait, je ne voudrais pas avoir mal ! » L’homme ralentit, et fit des mouvements avec plus de lenteur et plus d’amplitude. Il entrait et sortait la totalité du sexe. Je sentais ses couilles venir cogner sur mon clito. C’était extra.
« Oui, si tu continues comme ça, je vais jouir.....Pelote-moi les seins comme il faut, toi.
-Bien sûr ma poule, surtout des nibars comme ça, je veux bien les malaxer le temps qu’il faudra.
-Je viens.....Jouis avec moi!
-Je suis prêt, je t’attends.
-C'est maintenant, là, maintenant. » L’homme jouit en même temps que moi, c’était une impression de bonheur inconnue, une joie immense.
Après une pause, l’homme se dégagea en douceur. Il me caressa la fesse droite, et chose inattendue déposa un baiser sur la fesse gauche.
 « Quel beau cul tu as, on dirait de la soie.» Je me redressai, remis ma culotte et rabaissai ma jupe. Je raccrochai mon soutif, tirai sur mon polo, je croyais être présentable. L’homme « gris » me dit doucement :
«Rentre vite chez toi, tu vas être toute tâchée. Avec tout ce qu’on t’a mis! il faudrait même que tu te dépêches.
-Oui, merci, je me sauve.
-On te reverra ?
-Je ne sais pas, peut être, sûrement. J’ai bien aimé, vous avez fait ça bien. Donnez-moi un nom ? Moi c’est Martine.
- Jean Paul » dit l’homme gris,
«Gérard » dit l’autre qui paraissait à peu près de mon âge.
«Merci. Je repasserai peut être, Salut ! » C’est à ce moment là seulement que je remarquai trois autres types dans l'autre coin. L’un était penché en avant, le pantalon sur les chevilles, l’autre le sodomisait rapidement, et le troisième se branlait en regardant la scène. Je ne m’attardais pas, sinon j’allais encore en vouloir. Je rentrai à mon casernement. Les autres filles n’étaient pas encore revenues, sauf ma voisine de chambre qui poussa un cri.
« Martine ? Sur quoi t’es tu assise, tu es toute tâchée ! 
- Oui, je sais, ça doit être de l’eau. Je vais me changer et me laver.
- ça n’a pas l’air d’être de l’eau.
- Laisse, ce n’est pas grave. Je me suis assise sur un banc pour papoter avec une fille, et je n’ai pas fait gaffe. Je trouvais dans mon placard la poire vaginale, et le reste d’un produit désinfectant que j’avais utilisés il n’y a pas longtemps. Ce fut interminable, devant, derrière, il y en avait toujours. J’ai dû mettre un tampon des deux côtés, une serviette et une culotte pour ne pas tâcher mes draps. Je pensais qu’une pipe c’était plus propre, ça ne laissait pas de traces, et on pouvait recommencer plus facilement. Ou alors, il me faudrait utiliser des capotes. J’en achèterai. Avant de m‘endormir, je repassai toute la scène dans ma tête. Depuis le départ du train jusqu’à la dernière goutte de sperme. Pour une première fois, je n’avais pas à me plaindre, j'avais eu du plaisir, j’étais tombée sur des mecs sympas, bien montés, qui m’avaient enculée et baisée, mais avec ménagement, sans me faire mal, sans me donner de coups. Si je devais recommencer, je voudrais bien le faire avec eux.
Le lendemain, j’avais encore des pertes, et des petites douleurs à l’anus. J’espérais que ça ne se verrait pas dans ma démarche. Et pourtant c’est ce qui arriva. Une fille me dit : « Tu as vu comment tu marches ? Il t’en a laissé un bout ?
-C’est malin ! Non, je vais aller au toubib, j’ai peur que ce soit des hémos !
-Je m’excuse.
-Pas grave.
Si je rencontrais Jean Paul, je le reconnaîtrais tout de suite, mais Gérard, je ne l’ai pas tellement vu dans l’ombre. Il semblait plus jeune. Lui il me reconnaîtra peut être. C’est ce qui se passa. Au bar qui faisait le coin de la Rue de Satory et de l’Avenue de Sceaux. Je prenais un jus avec Renée, et il y avait un garçon au bar qui me regardait avec le sourire. Incapable de dire si c’était lui ou non.
Il s’approcha de la table.
«Martine ?
- Oui........ Gérard ?
-Oui,
-On s’est rencontré dans la rue hier, on a bavardé un petit peu.
-Tu sors avec les garçons maintenant? Bon je vous laisse, je suis en retard » Renée s'en alla et Gérard  prit sa place.
« Comment m’as-tu reconnue ?
-Les seins !
-Il y en a partout des seins. La fille qui était là, en a des plus gros que moi !
-Oui, mais les tiens je les ai caressés, et j’avais des yeux au bout des doigts. Tu n’as pas mal au cul ?
-La question aussi directe me surprit.
-Si, un peu.
-Pas étonnant, j’en ai une grosse.
-Oui, j’avais remarqué.
-T’es une goude ?
-Oui et alors ?
-Alors rien. Hier tu prenais des vacances ?
-Rigole si tu veux, si t’es sympa je te raconterai.
-Mais je suis sympa. Si tu veux on peut recommencer tout de suite.
-Là maintenant en plein jour ?
-On peut aller au bois…
-Et pour faire quoi ?
-Comme tu voudras. Je peux te baiser la chatte, le cul, tu peux me faire une pipe, ou bien on attend d’être à plusieurs si tu veux refaire le plein. Ici ce n’est pas les grosses queues qui manquent.
-Maintenant, je ne peux pas, je travaille cet après midi. Mais ce soir si tu veux, j’irai acheter des capotes.
-C’est de la merde les capotes.
-Oui mais c’est plus propre. Après, il faut pouvoir rentrer, et ça n’arrête pas de couler.
-C’est vrai, avec tout ce qu’on t’a mis. Le mec d’hier tu le connaissais ?
-Non je l’avais juste vu dans le train, il se caressait la bite devant moi.
-Une belle bite. Je me la prendrais bien.
-Rien ne t’en empêche, mais hier tu prenais des vacances ?
-Bien vu, t’es super, tu me plais. Ce soir je t’emmène au bois. Que nous deux.
-Non ! Tu vas me zigouiller dans le noir !
-Avec des roploplos comme ça, tu ne crains rien… Enfin…..Pas tout de suite.
-Et dans quel bois ?
-Là, pas loin, à côté de la pièce d’eau des Suisses, juste de l'autre côté de la route. Le soir tout le monde baise là bas. Tous les mecs ont la bite à la main. Les flics font des rondes, mais les filles leur font des pipes, et tout va bien !
-Alors il faudra que je suce les flics ?
-Peut être bien, mais ce n’est pas sûr. A vingt et une heures ici, ça te va ?
-Oui, mais Jean Paul ?
- Il se branlera les couilles en t’attendant.
-De toute façon, je retournerai là bas, j'ai envie de faire plusieurs pipes à la suite.
-T’es vraiment une salope !
-Oui, peut être, mais avec des beaux seins !
-J’admets. Bon à ce soir ! »
A vingt et une heures précises, il arriva dans sa vieille 4L. Je grimpai dedans, et lui dis,
« Cette fois j’ai pris de quoi m’essuyer et des capotes.
-Je t’ai dit que je n’aimais pas ça.
-Tant pis, c’est comme ça ! Tu sais ce que je voudrais ?
-Dis toujours.
-Je voudrais que tu me fasses l’amour, normalement, comme des amoureux. Pas que tu me baises comme la dernière des salopes dans les pissotières.
-Et qu’on se marie et qu’on fasse des enfants ?
-Plus tard, on verra.
-Ca tombe bien, j’ai une couverture dans la bagnole.
-He ben tu vois, quand tu veux ! »
C’était une allée bordée de grands arbres. C’était très sombre. C’est vrai qu’il y avait beaucoup de voitures. Il y avait des couples partout. On les repérait à la lueur des cigarettes. Gérard prit la couverture, mais n’alla pas très loin. Juste à côté de la voiture au bord du chemin, il la posa par terre.
« On est trop près là, on peut nous voir.
-Evidemment, on voit bien les autres. Je n’ai pas envie qu’on me pique la bagnole.
-Une caisse pareille, personne n’en voudrait ! » Je me déshabillai. J’enlevai ma jupe, mon polo, le soutif et le slip. Gérard en fit autant. Il faisait très sombre, mais pas encore nuit. Un couple pas loin, qui se pelotait contre un arbre nous regardait faire. Il faisait juste assez clair pour voir que Gérard bandait comme un âne. Il s’approcha de moi, et tenant sa bite à la main, il la dirigea vers mon entre jambes.
« Ben allez quoi, ouvre tes cuisses si tu veux que je te baise.
-Que tu me fasses l’amour !!! Embrasse moi d’abord, caresse moi, fais comme si tu m’aimais.
-Et quoi encore ?
- Sois doux, on a tout notre temps. T’es pressé de retourner te faire enculer ?
-Non, je veux bien jouer au papa et à la maman.» Il s’allongea près de moi, et commença à me caresser les seins, puis le ventre, puis il vint pour m’embrasser. Il sentait très fort la gauloise. Moi j‘avais pris sa bite, et je la masturbais lentement. C’est fou ce que j’apprenais vite ! Puis il arriva avec sa main entre mes cuisses. Je les ouvrais pour lui faciliter le passage. Il me caressa un peu puis me mit un doigt dedans. Je commençai à mouiller.
« Tu aimerais me lécher la foune?
-Je ne sais pas, je ne l’ai jamais fait.
-He ben vas y, fais le.
-Non, réserve ça pour tes copines. Moi j'ai une grosse bite, je préfère te baiser, d’ailleurs tu n’attends que cela. » C’était vrai, j’étais complètement trempée. Et j’étais pressée de voir comment ça faisait dans cette position. J’écartai les cuisses, et enroulais mes jambes autour de sa taille. Je sentis sa bite à l’entrée de ma chatte, mais il ne venait pas encore.
«Vas-y doucement. Ne me fais pas mal. Prends ton temps. Je ne veux pas jouir trop tôt. » Gérard s’était relevé un peu, avait repris sa bite à la main, et commençait à se branler.
«Mais que fais tu ? Viens, je suis prête.
-Oui, mais pas moi, je débande. Tu vois avec tes conneries de caresses, ça m’a tout coupé.
-C’est pas grave ça va revenir, viens que je te suce. » C’est vrai que la bite était ramollie au point de ne pas pouvoir me pénétrer, même mouillée comme je l’étais. Je la pris en bouche, et ça me faisait drôle. C’était mou, c’était rapetissé, ça n’avait rien d’excitant.
«Mets-toi sur le dos. Je vais te caresser, et quand tu rebanderas, je m’empalerai dessus. » Il se mit sur le dos, et je le branlais, je le suçais, je léchais les couilles, je mis deux doigts dans son cul. Au bout d’une demi-heure d’efforts, il ne se passait toujours rien. J’étais en nage, et je ressentis le froid.
«Viens, rentrons. Ça sera pour une autre fois. De toute façon, il y avait trop de monde qui nous regardait. C’est sûrement ça qui t’a fait débander.
-Oui sûrement. On rentre » Arrivés rue de Satory, il sembla se réveiller. Et proposa.
«On pourrait aller chez Francis, il y a longtemps que je dois y passer.
-C’est loin ?
-Non rue de l’Orangerie, là, tout près.
-C’est un pédé aussi ?
-Comme tout le monde !
-T’es sûr qu’il est là ?
-On verra bien. » La porte franchie, il y avait un petit escalier de bois en colimaçon. Dans l’escalier on croisa une femme d’un âge certain qui descendait. Gérard se pencha à mon oreille et me dit :
«C’est sa logeuse. Francis dit qu’elle regarde par le trou de la serrure.
-Et alors ?
-Il s’en fout » Gérard frappa à la porte. Une voix répondit :
«C’est pourquoi ?
-C’est Gérard !
-Ok je t’ouvre. » La porte s’ouvrit, Francis avait l’air heureux de voir son copain, il le fut moins quand il me vit derrière lui.
«Ya pas d’embrouille, c'en est une.
-He bien bonjour alors. » On rentra dans la pièce, et Francis éleva la voix :
«Michel tu peux sortir, c’est Gérard ! » Michel sortit de je ne sais où, il était tout nu. Il fut surpris de me voir, Gérard expliqua:
«N’aie crainte, c’est Martine, c’est une gouinasse, et une vraie salope. Elle a des nibs extra, et elle aime la bite. Vous commenciez ou c’était fini ?
-On allait commencer, mais on a entendu que la vieille était derrière la porte. Quand vous êtes arrivés, elle s’est tirée. Tu connais Michel? C’est une vraie lope. Il adore se faire prendre. Des fois deux bites à la fois. Il avale tout ce que tu veux, du sperme, de la pisse, il suce toutes les bites même les plus crades, et il ne dit jamais non. En plus,il a une petite bite, mais des belles grosses couilles bien pendantes, et il jute comme une fontaine. Si le cœur t’en dit, je te laisse la place, et moi j’enculerai la gouine, elle me plait bien. C’était dit avec un chic ! J’allais répliquer, les envoyer se faire mettre et me tirer. Et soudain je me rappelai que Gérard n’était pas en forme. J’étais curieuse de voir ce qui allait se passer. Michel se mit à quatre pattes et attendit. Gérard et Francis se déshabillèrent en même temps. Je fis la même chose. Peut être que Francis pourrait me baiser, lui ! Ma stupéfaction fut grande quand je vis que Gérard bandait comme un cerf à l’idée d’enculer le pauvre Michel.  J’intervins instinctivement. Vexée qu'il débande devant moi, et qu'il bande devant ce pédé. Je poussais Michel, fit pivoter Gérard et le mis sur le dos. Je pris sa bite pour la guider, et en quelques secondes je m’empalai dessus.
«Tu me devais quelque chose, n’est ce pas ? Allez les autres, ne restez pas comme ça? En disant cela, je pensais que les deux autres allaient baiser ensemble. Francis eût une autre idée. Il se plaça derrière moi, et plaça sa bite entre mes fesses. Doucement lui dis je, c’est fragile. Il sourit et m’introduisit sa bite longue et fine entre les fesses. Et j’appelais Michel :
« Alors qu’est ce que tu attends ? Je peux te sucer. Il comprit à retardement, et sauta sur le lit. C’était le deuxième jour de mon expérience hétéro, alors que la soirée était ratée, je me retrouvais avec une petite bite dans la bouche, une grosse bite dans la chatte, et une longue et fine dans le cul. Je me sentais bien, j’étais heureuse, je me laissais aller.
« Faites ça bien, les garçons, faites que je n’aie pas mal, que j'aie envie de recommencer ! » Les garçons hésitèrent un moment avant de se synchroniser. Puis ce fut doux, et ça dura. Michel en avait une pas très longue, mais assez épaisse, je suffoquais un peu, mais c'était bon. Ce n’était pas comme la veille, je prenais mon temps pour savourer tous les détails, et profiter de la moindre sensation. La cloison était fine, entre ma chatte et mon derrière, et je sentais nettement les deux sexes se frotter l’un à l’autre. Gérard avait la meilleure place, bien allongé sur le dos, il jouait avec mes seins, les faisant balloter de part et d’autre. Il m’agaçait les bouts, j’aurais aimé qu’un quatrième larron me les suce. Je sentais bien le goût du sexe que je suçais avec application. Je sentais cette odeur particulière, faite de parfum de peau et de parfum de lavande, une odeur de propre. J’étais tombé sur un gars qui savait se laver. Puis je sentis que quelque chose changeait dans le rythme,
« Je suis prêt Gérard, tu me suis ?
-Je suis prêt aussi. Et toi Michel ?
-C’est quand vous voulez.
-Attendez encore un peu, je vous rejoins. » Et là, je m’activai un peu, je remuai le derrière, j’accélérai la pipe, et je sentais la grosse queue dans ma chatte, que j’essayais de serrer très fort. Je n’eus pas le temps de prévenir, cela vint de façon foudroyante. Je m’entendis pousser un cri, et je lâchai Michel. Il explosa au même moment, et je pris la douche en plein visage. Une fontaine ? C’était en dessous de la vérité. Une cascade plutôt! Les giclées s’enchaînaient alors qu’il finissait en se branlant. J’en avais partout, et ce que je n’avais pas avalé, ruisselait sur mes seins et tombait sur le visage de Gérard, qui se léchait comme il pouvait. Et je les sentis jouir, se contracter et exploser simultanément. Là je ne voyais rien, mais je savais que j’avais reçu un flot de crème blanche par tous les orifices. Toutes ces bites et tout ce sperme rien que pour moi. Je ne regrettais qu’une seule chose, c’est que ce soit fini. Quand nous nous sommes séparés, doucement, il y avait à notre grande surprise une cinquième personne dans la pièce. La logeuse était là, l’air à peine étonné. Elle nous regardait tous, les uns et les autres, puis elle s’approcha de moi :
« Ça va ? Ils vous ont violée ? Vous voulez que j’appelle la police ?
-Mais non madame, ils m'ont baisée c’est tout !
-Ha bon, excusez moi alors, allez vous nettoyer, ils vous en ont mis partout ! Bande de cochons ! Si vous avez besoin d’aide, appelez-moi. Si vous aimez ça, je vous laisse. » Francis en riant la regarda partir et dit :
« Elle fait ça à chaque fois, histoire de mater les bites ! Je suis sûr qu'elle finira par me faire une pipe !» Et tous éclatèrent de rire. Je me dirigeais vers Gérard, il s’essuyait, avec une grande serviette trouvée je ne sais où.
«Tu vois, je t’ai quand même fait l’amour « comme un Monsieur ! »
-Oui, c’était parfait. Inattendu mais parfait. Je crois quand même, que tu n’aurais pas pu faire tout ça tout seul ! » Les trois garçons se mirent à rire. Je passais dans la salle de bain, me rinçait de partout. Je me rhabillais, et me dirigeais vers la porte.
« Attends ! » s’exclama Gérard.
« Non, j’habite à 100m, je rentre à pied. Au revoir, la gouinasse vous remercie. » Et j’entendis Francis commenter : «Elle est canon cette fille, et pas bégueule. Ne la perds pas !! » Quand j’arrivais au casernement, je rencontrais Renée.
« Bonsoir Martinie, tu reviens d’où ?
-Je reviens de partouzer dans la rue d’à côté.
-Avec des filles d’ici ?
-Non des garçons, des pédés. J’en ai eu trois pour moi toute seule.
-Tu déconnes, t’as jamais voulu toucher un mec !
-Ben oui, faut bien commencer un jour.
-Tu me raconteras ? Et si tu veux m’emmener la prochaine fois ….
-Oui, il faudrait en trouver six, mais pourquoi pas, à demain chérie. » Dans mon petit lit, je repassais la scène en boucle. Je voyais toutes ces bites dressées, toutes ces couilles balloter. Que c’était beau à voir. Une belle invention les couilles. Ce n’est pas un couillon, celui qui a inventé ça ! Et puis ces trois sexes rassemblés, tous différents. Avant, je croyais qu’ils étaient tous pareils, que tous les hommes avaient le même. Mais maintenant j’en connaissais quatre, et quatre différents. Celui de Francis m’intriguait beaucoup. Très long, au moins vingt cinq centimètres, et pas très gros, idéal pour derrière sans faire mal, et si je le suçais, il pourrait aller tout au fond, je lui ai promis d'essayer. Et puis je n’ai pas encore goûté à tous les spermes. Celui de Michel n’était pas tellement différent de celui de Jean Paul, plus sucré peut être. En tout cas, c’est vachement bon. Rien à voir avec tout ce que racontent les filles : fade, amer, acide, etc. Elles diront ce qu’elles veulent, moi j’aime! Et puis dans la bouche, on en sent bien le goût, dans le derrière, on ne sent rien. Je voudrais bien revoir le Papy Jean Paul, c’est lui qui m’a donné l’envie! Avec ça je suis crevée, j’ai sommeil.
Je me réveillai tôt le matin, je devais emmener une brigade au champ de tir. Je remplaçais le sergent comme officier de tir. C’était une brigade de jeunes recrues, des filles un peu fofolles qui ne se sentaient pas très concernées. On allait au stand, situé route de Buc. On était dans un Saviem débâché, et les filles rigolaient entre elles. Normalement j’aurais dû être dans la cabine avec le chauffeur, mais j’avais préféré monter derrière pour mater les nanas. C’était une bonne idée. Il y avait de beaux p’tits lots, des filles à filles pour la plupart, et les œillades allaient bon train. La plus culottée de toutes m’adressa la parole :
«Qui y a-t-il comme récompense si on tire son coup comme il faut ? Tu fais voir tes plops ?
-Evidemment !
-Et on pourra toucher ?
-Du bout des lèvres. » L’ambiance était très chaude, ça continua comme ça tout le trajet. Sur place, j’eus beaucoup de mal à rétablir un brin de la discipline nécessaire au tir, sécurité oblige. Et ce ne fut pas de tout repos. Enfin pas de décès, seul un bout de doigt pincé dans la culasse. Nécessité absolue de faire un bisou pour consoler la pauvre fille. Je ne sais pas si c’est homologué dans l’armée maintenant. L’exercice de tir terminé, la seconde brigade arriva. L’Aspirant était un garçon que je n’avais jamais croisé, et qui me parut très séduisant. Voilà que je regardais les mecs maintenant. On a papoté un peu, c’est vrai qu’il était craquant. Très brun, un sourire éclatant, (52 dents au moins) assez grand, un p’tit cul d’enfer, un beau mec quoi. Pas de faux pli à l’entrejambe, et, miracle, il était de la même ville que moi. On se promit de se revoir. Au retour du camion, la fille s’assit à côté de moi, et avec de la suite dans les idées :
«J’ai très bien tiré, en plein dans le mille! Je réclame ma récompense !
-Ok, mais ce sera donnant-donnant. » Et j’ouvris mon treillis, dégrafai mon soutif par devant, et, bombant le torse, je fis jaillir mes seins au dehors. Les filles se mirent à applaudir, et ma voisine se jeta sur le téton le plus proche. Le « baiser » dura plus que prévu, et c’est sous les protestations des autres filles qu’elle abandonna sa proie. Mais l’œillade qu’elle m’envoya en me quittant me dit sans détour qu’il y aurait une suite. Quant à elle, elle retira sa veste, elle n’avait pas de soutif, et pour cause, la poitrine était menue, mais très belle. Torse nu, elle m’offrit un téton à sucer, je ne refusais pas, et elle fit de même avec toutes les filles, une seule, sous les huées, refusa d'embrasser le téton. Le camion étant débâché, les voitures qui suivaient purent se faire une idée précise des mœurs de l’armée française. Le soir, au petit bar, je retrouvais Gérard. Il était souriant, et me demanda tout de go :
«T’en a toujours envie ?
-Evidemment !
-Francis m’a laissé la clef, on va chez lui. ?
-Allons-y. » On laissa la porte ouverte pour la logeuse . Il se rappela de la leçon, et commença à m’embrasser le visage et les lèvres. Plus d’odeur de gauloise, mais un parfum Colgate assez frais. En m’embrassant, il me caressa la nuque, les fesses, les seins, j’appréciais beaucoup qu’il adopte cette méthode là. Il dégrafa mon soutien gorge, et suça le téton dressé. J’adorais cette caresse, et je lui tendis l’autre. Il me déshabilla en douceur. Quand je fus nue, je le déshabillai à mon tour. Puis je le poussai vers le lit. Il monta à genoux sur le lit, et me trouvant derrière, j’admirai le panorama. Les fesses, bien ouvertes laissant voir son oeillet, et ses balloches qui pendaient assez bas. Je m’avançai, et me saisis du paquet, il s’arrêta pour me laisser le caresser. C’est une agréable sensation que de tenir un paquet de couilles, alors qu'elles étaient encore loin sous ma main. J’approchai mon visage, je lui léchais l’anus, et le pénétrai de ma langue.


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J’avançai la main pour saisir son sexe qui n’était pas encore en érection. J’eus la crainte que cela recommençe comme la dernière fois. Mais il se retourna doucement, s’allongea sur le dos et me laissa faire. En quelques secondes, le membre était gonflé, toutes  veines saillantes. Il va exploser pensé-je. Le gland était entièrement décalotté, écarlate, d’une forme oblongue magnifique. Je trouvais ce sexe idéalement beau. Je remarquais seulement à ce moment là, que Gérard était totalement épilé, ce qui me plût énormément. Puis, doucement, comme pour ne pas l’effaroucher je commençais à sucer cette merveille avec application. Le sexe ne se déroba pas. Au contraire, il garda tout au long de la caresse une rigidité de fer. Pendant que je le suçais, il me parlait, doucement, presque avec tendresse. Il me décrivait ce qu’il voyait de mes lèvres autour de lui, de mes seins qui bougeaient doucement, de ma croupe qui regardait le ciel. Il me caressait les cheveux. Dans sa bouche, les mots avaient changé. Au lieu de « salope » j’eus droit à « ma belle » Au lieu de « gouine » j’eus droit à « mon chat » Il me parlait avec une voix chuchotante. J’étais bien, et je ralentis le mouvement pour faire durer. Je réalisais qu’au cours de mes récentes débauches, je n’avais pas encore goûté son sperme. Il me dit à voix basse:
«Je vais t'en mettre plein la bouche, prépare toi, il y en aura beaucoup, n’en perds pas une goutte. » Je sentis qu’il se contractait, que ses cuisses tremblaient. Je vis ses abdominaux saillir, et il rugit comme un lion. Au même moment, c’était le torrent dans ma bouche, et beaucoup plus encore qu’il ne l’avait annoncé, si bien que la moitié au moins s’écoula sur son ventre. Quand la source fut apaisée, je léchais tout ce que j’avais perdu. Il n’en resta pas une goutte. J’étais essoufflée. Je me laissais aller sur le dos, et lui, se redressa sur un coude. De sa main libre il me caressa les seins. C’était la caresse qu’il me fallait à ce moment précis. J’avais une petite envie entre les jambes, et je posai mon doigt sur mon clito. Il suivit mon geste du regard, et installa son visage entre mes cuisses. D’une langue timide, il approcha de mon clito. Je me souvenais qu’il ne l’avait jamais fait. Ça devrait être facile pour lui, car j’ai le clito très proéminant, et il ne pouvait pas le rater. Je sentais même en cet instant qu’il devenait très dur. Je bandais comme une folle. Il trouva le truc tout se suite, et il fut même assez imaginatif. Il m’amena à l’orgasme aussi bien que le faisait Renée, qui était pourtant une référence en la matière. Mes convulsions l’étonnèrent quelque peu, il n’avait peut être jamais vu une femme jouir en se tenant le bout des seins. L’expérience lui fit de l’effet, il était à nouveau en « pleine forme. » Il présenta son gland au bord de mon gouffre. Je l’encourageai à me pénétrer, ce qu’il fit avec une infinie douceur. Je ressentis des sensations inconnues extraordinaires. Je ne sais si c’est la position couchée, la taille du sexe, ou la suite de mon premier orgasme, mais je commençai à perdre la tête. J’avais un téton dans chaque main, et je me torturais les seins tant j’avais d'impatience. Il allait et venait, s’arrêtait, repartait. J’avais l’impression que ça durait depuis des heures. J’eus un second orgasme, très violent. Puis quelques secondes après, un autre de la même intensité. Et lui, il continuait son travail de mâle avisé, avec le sourire. N’y tenant plus je le suppliais, " viens maintenant !" Mes lèvres me brûlaient, mon clito allait exploser. Il attendit l’orgasme suivant pour se laisser aller. Je sentis son éjaculation. Il était temps, il allait me faire mourir. Mourir d’amour, n’était-ce pas le vœu universel ? Après cette soirée, ma vie ne fut plus tout à fait la même. Je sortais souvent avec Gérard, et je n’avais plus envie d’autre chose. Notre liaison devenait de plus en plus intense. On faisait l’amour sans arrêt, et dans tous les coins noirs. On visitait tous les petits bois, jusqu'à Bougival. On s'est aimé en plein jour sur la rive des étangs  de Hollande.  J’avais une soif inextinguible de son sexe. Il me semblait qu’il me consacrait tout son temps libre. Je ne savais pas encore où il vivait, ce qu’il faisait. La seule chose que j’avais remarqué, c’était qu’il avait les mains soignées, et qu’il sentait bon. Je ne ressentais plus l’envie de baiser avec d’autres, même les filles ne m’attiraient plus. Serais-je tombée amoureuse ? Je n’en savais rien, je ne savais pas, j’ignorais tout dans ce registre là. Gérard ne faisait pas de projets pour nous, il n’essayait pas de me garder la nuit, il ne s’inquiétait pas de ma situation, il ne posait jamais de questions. Mais ce n’était pas grave, quand j’étais avec lui, j’étais bien, et quand il n’était pas là, je pensais à lui, et pas aux autres. Un soir, on était ensemble, on rencontra Francis. Souriant comme à son habitude, il me rappela ma demande exprimée la première fois que je l’avais vu. « Si tu veux toujours te faire une gorge profonde en vraie salope,  tu viens quand tu veux !
-Oui, je te le dirai, merci. » Je répondais ça sur un ton badin, mais en réalité je me sentais gênée devant Gérard. Lui, il s’en foutait royalement, il n’avait pas l’air de souffrir de jalousie. Pourtant, il était toujours avec moi, et il semblait bien être heureux comme ça.
«Tu dirais quelque chose si j’allais chez Francis ?
-Non, je ne crois pas, je ne sais pas, tu fais ce que tu veux.
-Je n’ai plus envie. Il me semble que j’ai tout ce qu’il me faut.
-Tu fais quoi dans la vie ? » La question arriva enfin et me surprit. C’était la première fois qu’il s’intéressait à moi pour connaître autre chose que mes fesses.
-Tu ne vas pas me croire.
-Dis toujours.
-Je suis militaire, engagée, Sous-lieutenant.
-C’est très bien. Et toi tu veux savoir ce que je fais ?
-Tu n’es pas obligé…
-Je travaille dans une banque je suis stagiaire, je poursuis mes études à l’université de Nanterre. Et j'ai une piaule à la caserne d'Artois, ça ne coûte presque rien. Ils logent beaucoup d'étudiants.
-Je ne te voyais pas comme ça.
-Oh tu sais, des pédés il y en a partout.
-Je ne voulais pas dire ça. D’ailleurs, t’ai-je déjà parlé de ça ?
-Non, c’est vrai, tu es trop gentille avec moi. Je ne suis qu’un rat de pissotières.
-Petit con. Pourquoi veux-tu gâcher ton image. Si tu es ce que tu dis, alors je suis une putasse.
-Non, c’est faux, tu es un amour. » Ce mot me tomba dessus comme une douche bouillante. J’étais surprise, je ne répondis pas, je changeai de sujet. J’habite rue royale, avec les autres filles. On doit déménager, mais je ne sais pas quand. J’ai une bonne copine, et je lui ai raconté tout ce qui m’arrive en ce moment.
-Oui, et alors tu baises avec elle ?
-Souvent, c’est une belle fille, je l'adore, elle a la peau douce, des seins superbes, elle voudrait partouzer avec nous.
-Nous deux ?
-Non, avec tous tes copains, et nous aussi bien entendu.
-Pourquoi pas, je vais essayer d’arranger ça chez Francis. » Renée, que tout le monde appelait « Nénée », évidemment, fut d’accord, elle était toute excitée. Quand je lui ai dit que tous ces garçons avaient des grosses bites, elle fut même impatiente. La partouze chez Francis, remplit ses attentes. Elle fut la reine de la soirée. C’est vrai qu’elle était belle, avec ses seins super bandants. De la même taille que les miens, mais elle les portait un peu plus bas, ce qui leur donnait une forme étonnamment féminine. Des seins lourds qui ne s'écartaient pas, qui se touchaient même sans soutien gorge. Quand elle soulevait un sein et portait le téton à sa bouche, c'était irrésistible. Elle était déchaînée. Elle a goûté à toutes les bites, et par tous les orifices. Moi, je me tenais en retrait, je restais avec Gérard, je la regardais, je la trouvais magnifique dans ses attitudes et ses excès. Puis Gérard me chuchota à l’oreille : « Je vais te faire un double cadeau. Il me laissa un moment, s’approcha d’elle, prit sa bite à la main et commença à se branler. De l’autre main, il tenait la mienne, j’étais à côté de lui. Et je compris ce qu’il voulait faire. Renée était sur le dos, les cuisses largement écartées, les garçons voulaient éjaculer sur ses seins. Et Gérard éjacula sur son sexe, Puis il me tira doucement, et me dit : « A toi, » Et moi je me précipitais. Lécher le sperme que j’aimais sur le clito que j’aimais aussi, fut une expérience étonnante.
Comme les garçons commençaient à fatiguer, je les prévins que Renée pouvait encore les étonner. Je m’approchai de Renée, l’embrassai sur la bouche et lui murmurai quelque chose à l’oreille.
« Si tu veux dit elle tout haut » Et débarrassée des garçons, mais couverte de sperme, elle commença à se caresser la chatte, un spectacle que les garçons, sûrement, n’avaient jamais vu. Elle allait très vite, elle se concentrait violemment jusqu’à grimacer son plaisir. Moi je tenais la main de Gérard qui avait comme les autres le regard rivé sur cette main frénétique. Quand je sentis que c’était le moment, je lui serrais la main. Un jaillissement de liquide s’échappa du sexe de Renée. C’était abondant, puissant, c’était violent, cela monta très haut, comme un jet de vapeur. Le jet retomba et repartit aussitôt. Renée semblait sombrer dans une folie démesurée. Le dernier jet, le plus puissant s’échappa de sa chatte inondée. Elle poussa un cri violent, et elle s’écroula, au bord du coma. Les garçons avaient tous l’air sidéré. Sûr qu’ils n’avaient jamais vu ça, peut être même qu’ils ignoraient tout de ce phénomène. Moi, je me saisis d’une serviette, j’essuyais doucement sa poitrine, je séchais son entrejambe, avec beaucoup de douceur. Puis je caressais son visage, en lui murmurant des mots doux. Je l’embrassais sur les lèvres un peu rougies de ses folies. Les mecs nous regardaient. On leur a offert un petit spectacle saphique. Dire ce qu’ils pensaient, est difficile, mais on sentait une ambiance de tendresse inattendue. On se doucha toutes les deux, puis on s’habilla, on s’aperçut que la logeuse avait entr'ouvert la porte, Francis l’invita à rentrer, alors que les garçons étaient encore nus.
«Si vous voulez participer Madame Durand, il faut nous le dire ! » Nous quittâmes la pièce, et accompagnées de Gérard, on se dirigea vers notre caserne. Gérard m’embrassa, puis s’adressant à Renée,
« Bonne nuit Renée, tu es très belle, et tu as été super ! » Les jours se suivirent, et je ne vis pas le temps passer. On ne se quittait plus avec Gérard. Je crois bien que j’étais amoureuse. Il me quitta seulement une semaine pour aller passer je ne sais où, je ne sais quel examen. Je ne voulais pas reprendre contact avec les garçons en son absence, je restais donc avec Renée. Elle ne manifesta pas le désir de recommencer cette mémorable partouze, je ne sais pas pourquoi. Le seul jour où elle me laissa seule, je retournais à Paris. J’allais à Pigalle. Je regardais les putes, mais ça ne me faisait plus rien. Même, je les trouvais laides et vulgaires. Je bus un demi dans un bar. Une fille pas trop moche vint s’asseoir à ma table. Elle avait un regard d'un bleu extraordinaire, elle m'offrit un deuxième verre.
« Tu tapines ici ? Je ne t’ai jamais vue !
-Non, je ne tapine pas, je me balade et je mate.
-Je te trouve bien jolie. Avec des roberts comme tu as, tu pourrais te faire du blé !Fais attention aux rafles Ils sont méchants! Oui, merci je m’en vais. » L’ambiance n’y était pas, ou elle n’y était plus. Je repartis par le train de banlieue. Je me choisis une place, en face d’un beau jeune homme. Il me regardait du coin de l’œil. En réponse à ses regards, j’écartais les cuisses. Sous ma mini, je n’avais pas mis de culotte. Il regarda, il me regarda. J’écartais davantage, et je remontais ma jupe. Mon sexe rasé était maintenant découvert. Il ne pouvait pas ne pas le voir. Mes grandes lèvres étaient ouvertes. Je passai un doigt entre mes lèvres humides, et je le portai à ma bouche. Le jeune homme ne dit rien, mais il regardait sans se gêner. Puis subitement il se leva en m’envoyant un violent
« Sale pute !»
C’était con. Pourquoi avais-je fait ça ? Pourquoi avait il réagi comme ça ? Je n'ai pas compris, j’en fus très vexée. De me rendre compte que mon sexe pouvait rebuter un homme me mortifia sérieusement. Puis l’idée me vint, que c’était un pédé. Un sale pédé. Mais Gérard, lui, n’aurait pas fait ça, il m’aurait souri, il m’aurait dit un mot gentil. Et voilà, je ramenais encore tout à Gérard. Quand il revint j’eus deux raisons d’être heureuse. La première était de le retrouver, la seconde qu’il soit heureux de me retrouver. Je ne me lassais pas de son corps, de ses attentions. Il était devenu câlin à ses heures, mais d’autres fois, il me prenait avec violence. Je sentais qu’il aimait mon corps et j’en étais bien heureuse.
Le premier nuage, fut une erreur de ma part :
« Et pourquoi n’habiterions nous pas ensemble ? » Il me sembla que la réponse avait mis un siècle à venir.
« Pour un millier de raisons. D’abord, ton engagement se termine dans deux mois, et tu ne vas pas rempiler. Mon stage se termine aux vacances, et je vais repartir chez moi.
-Mais on n’est pas obligés de se quitter, on peut faire notre vie ensemble ? Pourquoi serait-on différents des autres ?  Même si c'est pour peu de temps, On sera plus heureux ! On dormira ensemble, et je ne suis pas obligée de repartir, je peux trouver du boulot ici.   Tu sais très bien que je suis amoureuse de toi, et même si tu ne veux pas l’avouer, c’est réciproque. Depuis que tu es avec moi, tu as changé !
-C’est vrai, tu as transformé ma vie. Mais tu es trop bien pour moi, je ne te mérite pas. Je sais que toujours, je retournerai aux pissotières, et tu vaux mieux que ça. Et toi tu retourneras aux filles, il n’est pas souhaitable que l’on reste ensemble.
-Mais je peux aller aux pissotières avec toi, et tu peux toujours jouir sur ma copine, c’est comme ça que je t’ai aimé, où est le problème ?
-Ne dis pas de bêtises, et j’ai encore deux années d’études. Rentrons, cette discussion ne sert qu’à nous faire du mal. » Je rentrais à la caserne dans un état de délabrement moral épouvantable. Avec sa meilleure volonté, Renée ne parvint pas à me consoler. Notre complicité avec Gérard s’estompa peu à peu. C'était cassé. Il me confia qu’il voulait terminer ses études à Genève, puisqu’il avait la double nationalité. Je sentais qu’il m’évitait. Je croyais qu'il était retourné voir les mecs.  Je passais des heures au petit bar, demandant à tous les mecs :
« Tu n’as pas vu Gérard ? » On se vit quand même quelques fois. J’essayais de me donner à fond, pour qu’il reste avec moi. Je faisais ce qu’il voulait, jusqu’à avoir mal. Puis un jour, pour que je comprenne bien que je n’étais rien pour lui, il voulut me repasser à l’un de ses copains. Il me donna rendez vous chez Francis, mais il ne vint pas, et j'ai dû tenir ma promesse envers Francis, et ça ne s'est pas bien passé. Si je ne suis pas morte de jour là, je n’y comprends rien. J’ai bien cru que Gérard avait mal de me voir dans l’état moral où il m’avait mise. Et j’ai compris, qu’à contre cœur, il me démolirait jusqu’à ce que je me sauve. Je trouvais cela d’une stupidité débile. Qu’il me chasse, et qu’il ne m’avilisse pas à ce point. Mais il en était incapable. Dès qu’il voyait le pli entre mes seins dans un décolleté, il devenait fou de désir. Je compris subitement que c’était lui qu’il voulait détruire. Il avait peur d’une vie de couple, il avait peur de ne savoir assumer. Quelle connerie ! Je compris que la seule solution était que je disparaisse. Il fallait mettre fin à ses tourments et à mes malheurs,  il fallait que je rompe, car lui, il n’aurait jamais le courage de le faire. Ma décision fut prise. Le jour de mon départ, je ne souhaitais pas le revoir. Je chargeais Renée de lui transmettre un dernier message.

« Tu lui diras que je regrette d’avoir cru pouvoir aimer un vrai con !»

J’étais revenue chez moi depuis un moi déjà. J’avais trouvé du boulot comme correctrice dans un hebdomadaire connu. J’habitais seule, je ne cherchais pas de liaison, j’avais des quantités de déplaisirs à évacuer. Le téléphone sonna un soir que je regardais un film d’amour à la télé.
« Allo, c’est Jérôme, tu te souviens ?
-Non, je ne vois pas.
-Mais si, l'Aspi, l’officier de Tir au Buc !
-Ha oui, je vois. Tu avais mon numéro ?
-Oui, tu me l’avais donné souviens toi. Je me rappelais que tu devais avoir la quille ces jours-ci, on peut se voir ?
-Pourquoi pas ? » Après tout, je n’avais pas fait de vœux de chasteté. On se rencontra quelques jours plus tard. Il me parut encore plus beau qu’il ne l’était à Versailles. Plus souriant, plus détendu, plus bronzé. On passa un bon moment, on alla se balader dans le parc du château, comme des jeunes au début de leurs fiançailles. On se vit souvent, à chaque fois avec un plaisir croissant. Il m’emmenait dans sa BM, et on allait faire l’amour en forêt. Il faisait bien l’amour, il était bien monté, il avait tout ce qu’il fallait pour réveiller ma libido en berne. Souvent, on passait place du château, et sur le côté, sous les arbres, il y avait une vespasienne. Je la regardais avec un brin de nostalgie. Je n’avais jamais revu Jean-Paul, et je le regrettais. Lui qui avait déclenché tous ces chambardements dans mes sentiments. Je repensais souvent à lui, qui devait avoir trois fois mon âge, et qui n'a eu aucun complexe à me draguer. je me souvenais qu'il m'avait parlé avec douceur, et qu'il avait eu le soucis de mon plaisir. Je me demandais, si j’aurais l’envie de pénétrer un soir dans l’édifice. Mais j’étais sûre que non. Là dedans, ça pue, il n’y a que des paumés, et des mecs avec des grosses bites, mais pas de couilles. Nous nous sommes fréquentés plus d’un an, sans le moindre nuage. Jérôme c’était le top, zéro défaut. On s’est mariés l’été suivant. Et l’on a passé notre nuit de noces en forêt, sur une couverture. Jérôme a assumé avec vitalité. J’en garde un souvenir ému. Pourquoi avais-je voulu faire ça ? Une bravade, un défi, je ne sais. Ce fut simplement une idée originale, qui me laissa débarrasée d'un passé torturé. Gérard était « mort » ce soir là. Un an se passa, puis un autre, la vie était calme, sereine, des plus agréables. On a acheté un pavillon à l’orée de la forêt. J’avais une belle voiture, je pouvais frimer, nous n’avions pas de problèmes d’argent, ni de santé. C’était le mariage réussi. On prévoyait une naissance l’année suivante. Mais je dois être complètement obsédée, car de ma faute, ça ne dura pas. Un soir que Jérôme partait à l’étranger par Orly Sud, j’invitais une amie, Béatrice, à passer la soirée avec moi. Une fille que j’aimais bien, nous n’avions pas de relations amoureuses, aucun risque. Sauf que, avec un verre dans le nez, elle devint très entreprenante, et dévoila sa vraie nature. Je fus surprise, mais comment résister à une superbe fille qui s'offrait comme ça ? Malheur m’en a pris. J’aurais mieux fait de passer la soirée devant la télé. Aux infos, j’aurais appris la grève du personnel navigant d’Orly. Quand Jérôme revint à la maison, il nous trouva nues sur le lit conjugal ; Elle, qui malaxait ses beaux seins, Moi, qui je lui dévorais le minou. Je ne me rendis compte de rien. Je me sentis tirée violemment par un pied. Je sentis ma lèvre éclater, puis un bruit infernal dans ma tête. Quand je me réveillai, plus de Beatrice. J’étais nue, allongée sur le lit, un tas de vêtements en vrac sur moi, une valise ouverte à côté. Et mon gentil mari qui était là, me dit simplement :
« Sale pute de gouine, fais ta valise et tire toi. »


Quelques deux ans après, cette scène me poursuivait encore. J’avais honte, je ne pouvais nier ma responsabilité. Les remords troublaient encore mes nuits. Je comprenais qu’il avait pu être traumatisé. Mais de m’infliger pareil traitement, au risque de me tuer, je trouvais cela inadmissible. Un jour, fatalement il me le paierait. En attendant, je vivais seule, je travaillais, j’avais un studio, je n’avais plus de décapotable. Le téléphone m’annonça la visite de Renée. Bof, je n’avais plus rien à perdre. Renée la belle, avec ses seins qui me faisaient tant d’effet. Je pouvais la recevoir, on pourra faire l’amour en toute liberté, et on me laisserait finir. En forêt, pourquoi pas ?
Renée, dans son Chanel, était super élégante. Elle avait beaucoup changé, elle était plus mince, elle semblait plus grande. Ces quelques années l’avaient mûrie, elle avait une classe extra. On n’attendit pas longtemps avant de se retrouver nues, l’une contre l’autre. Je respirai sa peau avec une joie démente. Je trouvais que ses seins étaient encore plus attirants. Ils avaient descendu d'un ou deux centimètres, ils me semblèrent plus épais, avec une forme idéale. Devant des seins comme ça, il me semblait être proche du paradis. Elle n'avait rien perdu de sa voracité. Elle faisait l’amour comme une véritable lionne. Pas un gramme de son être n’échappait à la volonté de se donner. On peut compter sur les doigts, les femmes qui montraient une telle maîtrise de l’amour.

Pourquoi ne l’avais-je pas remarqué plus tôt ? A son doigt, elle portait une alliance. Très fine, discrète, mais une alliance quand même.
« Mais, tu es mariée ? Depuis quand ?
-Un peu plus de trois mois.
-Et ça se passe bien ? Tu es contente ?
-C’est parfait. C'est un garçon bien, très beau, trés viril, cultivé, super gentil, Il est cadre dans une banque à Genève.
D’ailleurs tu le connais,...... Mais si.....Gérard, tu te souviens ?C’est toi qui me l’avais présenté
!


eve anne Août 2009





 

 alliance scintille

 
Par eve anne
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