Le Coupe Chou. 4ème Partie. La Découverte. |
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La nuit fut longue malgré tout, c’est tout juste avant midi qu’elle ouvrit un œil et me regarda longuement avant de prononcer le premier mot : « je t’ai aimée comme une folle, j’ai joui comme une malade, je n’avais jamais fait ça, je te le jure, je t’aime… »Je la remerciais d’un baiser, le lit était un champ de bataille, le soleil filtrait des persiennes, jetant sur les draps des traits de lumière, Le champagne dans le seau était intact ….Je me redressais, ; « je vais faire du café »
Le reste de la journée fut une balade en forêt, les arbres
retrouvaient leurs feuilles, d’un vert timide, il faisait doux, on marchait d’un pas léger, en se tenant la main, et on parlait, on parlait, de quoi ? Je ne saurais m’en souvenir,
mais l’accord était parfait, le temps ne comptait plus !
« Où sommes nous ? On est loin
non ? »
Dit-elle, alors que le soleil s’épuisait, et qu’un petit vent
frais nous donnait l’envie de nous rapprocher un peu plus.
« N’aie crainte, nous ne sommes pas perdues, nous avons fait une
grande balade, un grand tour, et la voiture n’est pas loin. Ce carrefour là, où nous arrivons, c’est le carrefour Elizabeth, c’est là que souvent,des femmes seules viennent se
retrouver, et peut être de belles histoires ont débuté ici ? » Les hommes homos se retrouvent de l’autre côté de la forêt, au Puy du Roy
« Curieuse légende ! Et toi tu es venue
aussi ?
-oui, souvent mais c’est la première fois que je suis
accompagnée
-Et les non homos ils ont leur lieu de rencontres ?-Oui, mais
pour eux c’est partout !
"Je ne suis pas homosexuelle- dit elle soudain, -c’est la première
fois que je fais l’amour avec une femme. J’ai déjà eu des envies, des tentations, mais comme hier jamais. J’ai l’impression que l’on doit difficilement te résister ! Tu es vraiment
très belle ! Et très sensuelle. Et puis tu m’as fait boire !-Non ?
-Je ne t’ai pas forcée (rire) .Je ne drague pas, c’est chez moi une
question d’instinct, seul l’inattendu, la rencontre, le coup de foudre peut avoir raison de moi, je ne pourrais jamais aimer quelqu’un que je connais déjà ! Mais si c’est à cause
de l’alcool que tu m’as aimée, je suis vexée !
-Ce n’est pas cela que je voulais dire. Mais je t’expliquerais tout
cela plus tard !»
La voiture était là, à peine visible dans le taillis. En repartant
lentement vers la ville, des milliers de questions me venaient à l’esprit, mais je n’en posais aucune, y aurait-il quelque chose de plus important que l’attirance réciproque ? Elle
avait des milliers de questions au bord des lèvres mais elle n’en posa aucune .Les heures étaient magiques, pourquoi en détourner le charme ?
On passa par le super marché, on acheta une salade, des
oeufs et des fruits de mer, un gâteau glacé, et un Bordeaux (pour elle), du whisky et du pain frais.
Ce fut un petit souper aux chandelles, et l’on se coucha tard après
des heures de papotages, Nous avons parlé de tout sauf de nous. C’est toujours comme deux « étrangères » que nous nous sommes aimées cette nuit- là.
Le lendemain je me réveillais plus tôt, et sans bruit je me
levais fit le café, et fit chauffer les croissants, je lui apportais le petit déjeuner au lit, elle en fut heureuse, elle se redressa et s’assit le dos au mur, ses seins nus
étaient dressés vers moi. Sa poitrine, était belle à regarder , et je ne m’en privais pas. Elle suivit mon regard : « Tu aimes mes seins ? Tu les trouves trop
petits ? –Non ils sont très beaux, très fermes, doux, parfumés, ils sont parfaits , je les adore, je ne pourrai plus m’en passer. D’ailleurs, tu es très belle, comme dirait
Brassens « y a rien à jeter » Tu es très jeune? tu sais que tu fais l’amour avec une femme beaucoup plus âgée que toi ?- Tiens donc, et alors ?-Alors rien, je disais
ça comme ça. -Merci de la précision ! On fait quoi aujourd’hui ? -J’ai quelque chose à te proposer, mais on se prépare, je t’en parle après »! La toilette dura moins
longtemps quand on prend la douche ensemble, et on est sûre d’être bien récurée dans tous les coins et recoins, le moindre plis de peau est soigneusement exploré caressé savonné, je
n’avais jamais mangé autant de savon de ma vie.
« Si tes « affaires » ne te retiennent pas à Paris, du
moins pour le moment, je te propose un petit voyage à la montagne, il y a longtemps que j’ai envie d’y retourner, et ce n’est pas si loin, on se fera un petit « road movie » à
nous deux ?
Elle éclata de rire ! Je la regardais étonnée, elle riait
franchement et de bon cœur !
« Excellente idée dit elle, je voulais moi aussi y retourner au
plus tôt, quelle coïncidence !
- Et c’est ça qui te fait rire ?-excuse moi dit elle c’est
nerveux, c’est simplement que j’allais te proposer la même chose ! »
Je ne fus pas convaincue par cette explication, mais comme les
questions étaient naturellement bannies de nos discours, je fis semblant d’accepter sa réponse.
Les bagages furent chargés dans la voiture en quelques minutes. Le
voyage se déroula sans difficultés aucune, Lioubov n’a pas voulu prendre le volant, elle n’a pas dormi pendant le voyage, me parlant de ses amours de jeunesse, de sa maman, de la cote
d’azur où elle allait en vacances chez son père. je ne savais toujours rien de sa vie privée, des motifs de son voyage, je ne savais même pas si, gare de Lyon, elle arrivait, ou si elle
revenait .Peut être était-elle tout simplement parisienne, ? Mais on avait pris le parti implicitement de vivre une histoire en dehors du temps, et même si les questions me
brûlaient les lèvres je ne les posais toujours pas .Elle se tenait un peu en travers du siège pour être plus proche de moi. Elle me caressait la cuisse, quelque fois la poitrine, et
quand je posais ma main sur l’accoudoir, elle posait ses lèvres dessus et restait ainsi de longues minutes. Et moi, j’essayais de garder mon sang-froid. Les tempes me brûlaient quand
elle agaçait mon téton dressé à me faire mal, ou quand elle laissait sa main entre mes cuisses .A sa demande je n’avais pas mis de soutien gorge. Elle savait à merveille faire bouger
mes seins sous le chemisier .Je n’en pouvais plus, il était temps que l’on arrive. Pour une femme sans expérience des femmes, je trouvais qu’elle ne se débrouillait pas si
mal !....
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